Depuis la rentrée, on a vu redémarrer dans plein de CDI des clubs, lectures de contes, projections vidéo...
C'est vraiment le signe qu'en guise de protocole national, il n'y a eu que des préconisations "quand c'était possible" et que finalement, chaque établissement a fait à sa sauce. A l'intérieur même du même collège, on a pu voir des règles strictes pour les cours, mais un brassage à l'AS, à la chorale, en options, sans aucune adaptation type niveaux séparés. On voit des projets se relancer, comme si on vivait deux protocoles différents.
Pour moi, "non brassage autant que possible", cela induisait ne pas mélanger d'élèves sur le périscolaire (midi, récrés, étude).
On pouvait l'analyser comme "si on ne peut pas, tant pis, on brasse". J'ai préféré le lire comme "si on ne peut pas, on ne fait pas".
Et je suis nettement plus rassurée de procéder comme cela, même si ça
demande de sacrifier mes habitudes, et parfois des clubs quasi institutionnels ou légendaires, comme le CRUC.
Donc j'ai adapté mes propositions d'activités : c'est soit dehors, soit par classe, soit à distance. Avec le durcissement du protocole (pseudo durcissement, puisqu'il est encore indiqué que c'est si on peut), certains collègues seront peut-être amenés à changer de stratégie. Voici les pistes que j'ai suivies de mon côté.