mercredi 22 février 2017

Coachs numériques, ou PAO (publication assistée par un organisateur) : la galère !

Cet article est une spéciale dédicace aux collègues qui ont vu dans ce projet une super bonne idée, et qui seraient tentés soit de se lancer, soit de se lamenter de ne pas réussir à faire des trucs aussi bien...
Rassurez-vous braves gens, rien ne marche dans ce projet !
C'est une galère : on rame beaucoup, il y a des courants marins que je n'avais pas prévus, et j'ai des esclaves que j'appelle "coachs" ou "cobayes" selon les défis du jour. Cela dit, on voit quand-même la côte qui se rapproche !

Voici donc un bilan d'étape, et comme la route est longue... il est long ! Préparez les gilets de sauvetage, et un petit Thé-biscuit. Ou bière-Tuc, selon l'heure...

Image libre
En avant toute !

A - Retour aux sources de cette idée :


L'idée ne vient pas de moi. Elle m'a été soufflée indirectement par Serge Tisseron lors d'une conférence à laquelle j'assistai.
Il racontait que dans les entreprises, on donne à un petit jeune un peu geek la mission d'épauler le grand chef pour les questions numériques.
Si on faisait la même chose dans les établissements scolaires, on pourrait profiter des compétences souvent pointues de certains élèves sur le numérique, le matériel existant, et les réseaux sociaux, et donner à des élèves parfois pas très scolaires une reconnaissance qui leur ferait du bien au moral.
Serge Tisseron précisait que si les ados créent, communiquent et rendent service à la société, c'est mieux que s'ils restent seuls avec leurs pratiques de consommation du numérique.

Pourquoi l'idée n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde : 

1.  Ce genre d'idées me plaît ! Dès qu'on rend autonomes les élèves, qu'on leur donne des moyens de s'épanouir, tout en leur faisant maîtriser les choses, je prends !

2. Depuis la rentrée 2016, je ne peux plus former TOUS les élèves aux tâches info-doc, alors qu'on était arrivés à un certain niveau de maîtrise, voire un niveau certain. J'ai réussi à replacer certaines compétences, mais d'autres sont supprimées. Mes craintes sont qu'à l'avenir les projets que je propose devront être simplifiés.

3. Nous ne publions pas assez de comptes rendus de projets sur le site du collège. Il faudrait que je me transforme en reporter pour aller à la pioche aux infos, et c'est hors de question. Donc les travaux des élèves ne sont pas valorisés, et le site du collège ne donne pas une image juste de ce qui s'y passe.

4. Le ministère a dit qu'il fallait apprendre aux élèves à publier. Chiche ! Mais est-ce envisageable que d'un seul coup d'un seul, tout en supprimant les séances EMI-CDI, tous les élèves publient dans les règles de l'art ? Cela me semblait donc intéressant de constituer une cellule de test, et de me saisir de cette injonction officielle pour faire d'une pierre trois coups !


Mes objectifs en tant que profdoc/webmaster/référent numérique étaient donc les suivants :
Remarque préliminaire : quelle casquette fait quoi, je n'en sais rien. N'allez donc pas tirer comme conclusion que ce que je décris ici est un travail de profdoc. C'est une expérience d'établissement, et il se trouve que j'en suis l'instigatrice, c'est tout.

1. Continuer à former les élèves, en me concentrant sur une brigade de coachs numériques, recrutés parmi les élèves les plus à l'aise avec l'informatique, et ayant le sens des responsabilités. Etre geek ne suffit pas, je préfère former des élèves moins forts mais tentés par rendre des services, que d'essayer de mettre du plomb dans la cervelle d'élèves qui savent très bien pirater des comptes facebook... Je sais de quoi je parle, j'en ai ! Ce seront les référents dans leurs classes, des sortes de délégués numériques. Ce petit noyau accédera à une aisance numérique que je ne peux plus faire passer à tous. Et j’espère, par leur intermédiaire, qu'on pourra faire passer quand-même des compétences aux autres, dans un cadre nouveau, rigolo, collaboratif et tout et tout.

2. Diminuer ma charge de travail quand tous les chefs de projets demanderont à ce que les réalisations soient publiées sur le site du collège ! Or j'en suis le webmaster, et la seule à comprendre le fonctionnement. Vive dotclear !

3. Limiter les dégâts de la réforme sur mon image, en devenant clairement la référente et la personne ressource sur ces sujets dans la tête des élèves. Puisque je ne suis plus la seule à faire de l'EMI et de l'info-doc, il fallait que je me trouve une légitimité. C'est juste pour mon moral, pour éviter de me transformer en dame du CDI, comme j'ai commencé à réentendre dans la cour. Si si, ça va très vite !!



B- Les coachs numériques 6e-5e 


C'est une nouveauté février 2017. Au passage, il est à relever que sur les classes de 6e et 5e qui ont eu l'information avant les vacances de février, aucun élève n'avait repéré qu'il existait déjà des coachs numériques 4e-3e, alors que des affiches inondent le collège. Bref !

L'idée est de former 1 ou 2 élèves au moins par classe (sur des heures d'étude ou le midi en club) pour savoir utiliser les outils numériques à leur disposition au CDI et utiles dans les projets : scanner, appareil photo, tablette, liseuse, imprimante...
Les collègues demandent de plus en plus aux élèves de scanner un dessin pour illustrer un poème, de prendre des photos, de s'enregistrer... En cours, mais surtout en travail maison, et pas toujours avec un apprentissage préalable. Or, pas question de me transformer en "soeur Claire", bienveillante et disponible pour trouver un casque, du papier, ou scanner un document... Quand c'était anecdotique, c'était sans problème. Mais cela se multiplie sacrément, justifiant qu'on trouve une autre solution. Voyant ma soupape de cocotte minute commencer à se soulever dangereusement, j'ai proposé de former des élèves référents volontaires dans les classes de 6e-5e.

Ces délégués numériques 6e-5e vont donc apprendre à :
- mettre du papier dans l'imprimante en fermant bien le tiroir (et savoir où aller chercher du papier quand il n'y en a plus, sachant que la réponse n'est pas "au CDI"...)
- scanner des dessins, et les enregistrer dans le réseau
- prendre une photo et la récupérer pour l'enregistrer sur le réseau
- se servir des liseuses (et savoir montrer le fonctionnement à quelqu’un).

Je pense rajouter aussi le fonctionnement d'audacity en 5e, il y a de la demande côté prof.

Une fois la formation terminée, je vais peut-être accoler un autocollant sur les carnets de correspondance. Et sur les heures d'étude, je mettrai les carnets du ou des coachs de l'heure sur un présentoir : "En cas de besoin, s'adresser en priorité aux coachs numériques".
Je vais aussi essayer de formaliser une sorte d'espace avec les outils à disposition, façon fablab ou makerspace (cf cet article sur Docpourdocs). En profiter pour faire évoluer l'image du CDI.

Document personnel



C- Les coachs numériques 4e-3e


Ils ont un engagement à lire, signer et faire signer (cf précédent billet). C'est beaucoup trop compliqué, je simplifierai l'an prochain.
Par contre, au départ, je n'avais pas pensé les former aux éléments déjà cités en 6e-5e, alors il va falloir que je le fasse en préalable.
L'objectif était qu'ils puissent publier de manière autonome les travaux de leurs classes, techniquement et dans le respect de la loi. Pas de coach, pas de visibilité sur le net.
Et c'est là que ça se corse !

Capture d'écran
Publier ? Ben voyons !

1- Cela nécessite qu'ils aient une identité


Questionnement : individuelle ? collective par classe ? pseudo ?
Solution : Mes chefs ont eu une formation où on leur a indiqué qu'il ne fallait pas que les élèves soient identifiables. Donc le prénom et la classe, ce n'est pas possible. On leur a demandé de faire créer des pseudos aux élèves. C'est là qu'on est content que tout le monde ne publie pas... Quand je vois le bazar pour faire créer des pseudos à 6 élèves...
Bref, j'ai commencé par leur demander de se créer une identité virtuelle de coach : un pseudo propre à leur mission (différent de leur pseudo sur les réseaux) et un alias (créé en ligne, ça les amuse).
Un des coachs a commencé à rédiger une charte du bon pseudo. Cela m'a beaucoup aidé, il y a plein de choses auxquelles je n'avais pas pensé (s'ils choisissent XT26big, pensez par exemple à vérifier qu'il n'y a aucune référence à un jeu de guerre...).
Au début on était partis sur des alias farfelus, mais j'ai réalisé que j'aurai besoin de savoir rapidement qui se cachait derrière XT26big... Ils sont donc restés plus sages, et se sont rajoutés uniquement des cicatrices ou des yeux bleus... Ah oui, pensez à conserver dans un classeur toutes les infos des élèves au fur et à mesure qu'ils les créent : "XT26big, c'est Damien"... Pour vous, mais aussi pour eux. 15j après, ils ne savent plus qui ils sont ... Et pensez à trouver un endroit fixe pour le classeur (j'ai déjà perdu des feuilles, ça défile à toute heure de la semaine, c'est un vrai cirque pour s'organiser !). Comptez une heure pour le pseudo et l'alias. Une fois rodés, je veux dire. Parce que nous, ça nous a pris 1 trimestre !

Nouveau questionnement : pour la publication sur le site, on est embêtés parce qu'ils sont souvent plusieurs devant la machine : qui se connecte ? Il faudrait donc plutôt créer des pseudos par classe ? La Team4B ? Et dans ce cas, quel alias ?
Solution : pas encore résolu !! Quoique, aurait dit Raymond Devos... Vous verrez plus loin que pour résoudre un autre problème, cette option de pseudo par classe va sans doute s'imposer.


BILAN : au départ, j'imaginais l'équipe des coachs, s'échangeant des infos via un compte twitter, "tiens j'ai trouvé ce site, cette application, cette astuce..." Donc il fallait des identités, des adresses, des comptes twitters individuels... Face à l'adversité, j'ai choisi de faire plus simple. Donc, les identités virtuelles individuelles, on va oublier !


2- Cela nécessite qu'ils aient une adresse email


Questionnement : Individuelle ? collective par classe ? nomprénom ou pseudo ? Doit-on créer la boite référente de l'élève avec eux, le font-ils à la maison ? Comment les conseiller sur le nom à mettre (le leur ?), quel mot de passe ? Cela a été des heures de réflexion avec les élèves : on commence une inscription, et on se dit toutes les 10 minutes : "et là, on met quoi ? on décide quoi ?" Je note notre bilan pour m'en souvenir à l'élève d'après, qui me fait une remarque qui remet la 1ère décision en cause. Et c'est reparti !
Solution : Les adresses Laposte-éducation (attention, ce n'est pas le même lien que Laposte tout court !) ne demandent pas d'adresse postale, et proposent la création de 5 alias par adresse email. C'est pratique pour créer un alias relié aux coachs, qui est la seule adresse diffusée par l'élève.
On est donc partis sur une adresse Laposte classique "prénom.nom", créée ensemble au CDI (il faut les empêcher de remplir et de cocher toutes les cases. C'est donc mieux de le faire avec eux). Ensuite on a créé l'adresse alias avec leur pseudo de coach. Et j'ai bien tout conservé dans mon classeur : les adresses la poste, les alias, et les mots de passe, en leur promettant "juré-craché, c'est juste au cas où vous perdiez votre MP".

Questionnement
: au moment de leur faire créer une adresse laposte prénom.nom, je leur ai expliqué qu'on allait créer après un alias, qui serait la seule adresse diffusée, pour leur permettre de garder secrète leur adresse Laposte... Et en le disant, j'ai réalisé qu'une adresse prénom.nom, c'est pas hyper secret !!!
Solution : pas de solution. On a juste validé en croisant les doigts pour ne pas le regretter plus tard, mais j'ai quand-même dit à ma fille la semaine suivante de créer une adresse laposte sans mettre son prénom en entier. On devient un peu parano !

Questionnement : j'ai bien pensé rattacher leur adresse à une autre, celle des parents, pour éviter la perte de mot de passe, mais une fois sur place au CDI, personne ne connaissait une autre adresse. Les emails, c'est pas leur univers.
Solution : Problème non résolu


BILAN : trouver un fonctionnement qui ne nécessite pas d'adresse email... (tout ça pour ça !! Oui, mais au moins vous savez pourquoi il vaut mieux s'en passer !)




3- Cela nécessite une plateforme de publication


Questionnement : L'académie ne propose rien qui me convienne, seul dotclear et eva-spip sont disponibles. Le web pédagogique est plus pertinent, mais je n'arrive pas à choisir entre l'ancienne formule et la nouvelle.
Solution : l'avantage de choisir le web pédagogique, c'est que les élèves n'ont pas besoin d'un email pour s'enregistrer. Par contre, ils doivent mettre leur prénom et nom. Donc si on veut qu'ils mettent un pseudo, il faut le prévoir en amont. On a décidé : pseudo en Prénom, et le nom du collège en Nom. Ils sont tous de la même famille, c'est hyper convivial ! Ils créent un compte, et demandent à participer au projet (on leur donne le numéro à taper).
Solution 2 : on adopte l'idée de pseudo pour la classe, et on crée soi-même en amont les comptes. On diffuse les codes une fois créés. Je pense que je vais choisir cette option.

Questionnement : si on choisit cette option du pseudo collectif, sur le web pédagogique : quel alias ?
Solution : je vous en pose, moi, des questions ?...

Questionnement : Un autre outil ?
Solution : n'arrivant pas à me décider à leur faire publier sur le Webpéda, je me suis demandé si je n'allais pas leur faire créer des pdf à partir d'articles rédigés, pour les mettre sur un padlet commun (que je serai la seule à modérer). En même temps, vu qu'aucun projet n'est achevé, et qu'aucun compte rendu n'est prêt, il n'y a pas urgence à décider... Mais ça cogite fort !

Attention : on crée facilement des comptes à droite à gauche, pour tester avant de choisir un outil. On le fait une fois avec sa gmail perso, une fois avec l'adresse du cdi, ou celle des coachs qu'on a enfin réussi à créer. Et on finit par être perdus... Il n'est pas inutile de réfléchir en amont au compte qu'on va utiliser, et à prévoir d'en laisser une trace au successeur éventuel. Il faut aussi penser au fait qu'on devra donner les identifiants aux élèves dans certains cas (canva par exemple), et donc ne pas leur mettre les mêmes mots de passe que les boites de courrier.


BILAN : un pseudo par classe + des comptes Web pédagogique déjà créés par classe et communiqués aux élèves et/ou publication sur un padlet commun modéré par l'adulte chargé des publications (référent, webmaster ou profdoc selon les situations).


4- Cela nécessite des comptes rendus rédigés par les élèves


Questionnement : Un groupe est depuis 3h sur 2 phrases pour rédiger un résumé de leur projet. J'ai imprimé une affiche avec les QQOQCP afin de les aiguiller un peu. Mais je ne peux pas tout le temps rester avec eux, pendant qu'ils sont au CDI. J'ai les autres élèves de l'étude à gérer, et la gestion du CDI à maintenir à flot.
Seule solution : les professeurs porteurs du projet à publier devront rédiger avec la classe le résumé, le compte rendu. Les coachs sont chargés de le mettre au bon format (jpg, pdf...) et de le publier.



5- Cela nécessite qu'ils connaissent (et respectent) la loi : d'auteur, d'images, de citation. 


Questionnement : qui les forme (moi ou les collègues) ? Uniquement les quelques coachs, ou les classes entières ? CF mon billet sur la formation des collègues à ces questions...
Solution : la question ne s'est pas posée cette année, ils ont tous eu les séances de 5e de l'an dernier. Et à ma grande joie et satisfaction, ils ont vraiment retenu les infos.

Questionnement : et l'an prochain ?? Cette année, aucune séance sur ces thèmes n'est projetée.
Solution : Procrastinons !

Questionnement : et les courriers aux familles pour demander la cession de droit d'auteurs ?
Solution : une autre question ?
 

 

BILAN : pour terminer un peu plus positivement sur ce point, voici LA solution, peut-être même la seule raison d'être de ce projet : à chaque publication, les coachs (aidés de leurs profs et classe) devront remplir une sorte de cadre, un cartel mentions légales, avec des indications concernant le respect du droit d’auteur, du droit à l'image. J'ai l’accord de ma principale pour rendre ce cadre obligatoire pour toute publication. Nous allons créer le cadre avec les élèves. Dans un premier temps, les démarches légales se feront a posteriori ("Oups, on n'a pas demandé aux parents..."). Je ne suis pas dupe. Mais à la longue, je pense qu'on arrivera à des automatismes. Et puis les élèves seront les premiers à dire aux collègues que les parents n'ont pas signé. Je sens qu'on va me maudire assez vite...



6- Cela nécessite du temps pour les former...


Questionnement : Partons du principe que c'est le profdoc qui prend en charge ce projet, et qu'il ne forme à la publication que les quelques coachs. On les forme quand ? Sachant que par définition il n'y a que quelques élèves par classe, donc autant d'emplois du temps différents.
Solutions :
- On peut imaginer rassembler les DP le midi avant ou après le repas.
- On peut aussi les former deux par deux, sur des heures d'étude, en leur consacrant au début le temps nécessaire. Il ne faut pas les lâcher dès le début avec de l'auto-formation, ils ne reviendront pas. Je n'ai eu aucun projet entre septembre et janvier, ce qui m'a laissé du temps (beaucoup de temps...) pour le faire. C'est pas compliqué, à chaque fois qu'ils avaient étude, j'étais disponible. Par contre, depuis janvier, le temps me manque du fait des projets qui ont démarrés. Et vu le temps qu'on a passé sur les étapes 1 et 2, ils ne sont pas encore opérationnels pour bosser tous seuls.
- Cette année, nous avons un créneau mardi soir 15h30 libre pour toutes les classes, pour permettre aux collègues d'être tous libérés pour préparer les projets. Je pourrais aussi exploiter ce créneau.
- On pourrait imaginer sortir une fois ou deux les coachs des classes pour une demi-journée, pour les rassembler tous. Comme on le ferait pour les formations de délégués, les répétitions de chorale, une sortie des latinistes... Ce qui m'ennuie, c'est que cela les obligerait à récupérer les cours, ce sont les élèves qui seraient pénalisés.

BILAN : Je n'ai pas de solution pour l'an prochain, mais je sais que je gagnerai beaucoup de temps en éliminant les questions de pseudos et d'adresses. Si je reconduis le projet, il faudra sans doute prévoir en amont le contenu des formations, et prévoir un mélange (telle chose en regroupant les élèves, telle autre sur heures d'étude, telle autre en auto-formation avec des vidéos à regarder...).


Qui est l'auteur de cette belle maxime ? J'en ai largué des choses, pour ne pas sombrer !

 

D- Ce que j'ai abandonné cette année :


1- Qu'ils m'aident à choisir quel matériel acheter. Ils foncent sur les produits à la mode qu'ils connaissent, me vantent les mérites de tel ou tel, sans prendre en compte les exigences d'un achat collectif pour un établissement scolaire. Et c'est bien naturel, un ado reste un ado.

2- Qu'ils m'aident à porter la bonne parole "réseaux sociaux" auprès des 6e-5e

3- Que je réussisse à officialiser le projet comme un élément du parcours citoyen EMC et EMI. Cela nécessiterait de réussir à évaluer individuellement les élèves, et qu'il y ait travail effectif. Pour l'instant, il y a surtout bricolage...

4- Qu'on communique entre nous par email ou twitter. Il est trop difficile de choisir entre connexion individuelle et connexion de groupe, de choisir quels comptes créer, qui le gère, qui écrit. De toute façon, les élèves n’ouvrent ni leurs boites email ni twitter... Un panneau d'affichage au CDI, avec des infos-coachs, les projets en cours avec des post it, suffira amplement !




Conclusion (à défaut de résumer, j'ai essayé de structurer ! Google m'a dit que c'était mieux pour le référencement... Mais c'est une galère sur une plateforme de blog, moi je vous le dis...)
On devrait arriver aux premières publications très bientôt, donc stress : "sur quoi je publie ?"...
Comme je me suis lancée dans la formule très prometteuse de Madmagz avec "1jour1actu", cela devrait faire basculer la balance en faveur du padlet avec les réalisations d'élèves. En effet, on va créer des pdf. Le plus simple dans un premier temps, sera de mettre tout sur un mur : magazines créés, résumés des projets, vidéos, photos... On verra pour un blog dans un 2ème temps.

Comme quoi, c'est pas inutile de citer ses sources...
Pour ceux qui auraient abandonné au grand B numéro 2, et auraient préféré aller tout de suite à la conclusion, trouvant que franchement, j'abuse : retournez quand-même un peu en arrière, afin de ne pas rater LA trop bonne idée du cartel mentions légales ! C'est au C5...

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