dimanche 3 juillet 2022

Un bilan, long, long, long...

Les bilans, marronniers de fin d'année des profdoc !
Bilans du CDI, du profdoc, de l'EMI, de la lecture...
Avec souvent son lot d'autres bilans : référent numérique et FSE pour moi, référent culture pour d'autres.

Pour Esidoc, le CA, ou d'autres instances.

Ils seront lus, ou pas.

Chacun fait à sa sauce, 1 ou 25 pages (devinez !!!), un pdf ou un Genially, des images ou pas, des stat de présents, de prêts...
Les CDI sont protéiformes, les bilans sont à leur image. Ils sont un peu notre vitrine, et on les partage parfois sur les réseaux, Twitter, blog.

J'ai enfin bouclé les miens. J'y ai passé des heures et des heures.
Et des heures.
Ma pensée est plus claire, mes objectifs redéfinis, j'ai lancé des bouteilles à la mer (suggéré des projets...), la balle change donc de camp.
Mais on est aussi plein de sentiments contradictoires, quand ils sont terminés.

Un bilan long, long, long...

 

Quelle forme pour mon bilan ? Impossible de choisir !

Donc un bilan à trois têtes cette année :
- avec un Genially qui a conservé la même maquette que celle de l'année Covid, même si ce n'était plus forcément adapté (gain de temps)
- un pdf de 25 pages (gagné !!) mais illustré et écrit gros, avec en annexe deux bilans déjà diffusés aux équipes (donc déjà lus ?)
- et un résumé de 2 pages pour ne pas faire fuir tout le monde.

Le tout accessible sur la page du Genially.


Des sentiments contradictoires

Faire le bilan de l'année, c'est voir qu'on a fait des tas de trucs, ça fait du bien quand c'est mis bout à bout. Parfois, on ne s'en est pas tout à fait rendu compte, cela permet donc de se rassurer. On a des frustrations, légitimes, mais on a quand-même avancé.

Parfois aussi, on est étonnés, en bien ou en mal. Les chiffres des statistiques ont nettoyé nos sensations et impressions.

La formalisation aide aussi à avancer. On y voit plus clair, on voit où on peut s'améliorer, on se projette déjà sur les projets de la rentrée. On prend des bonnes résolutions et on se remotive.

Alors puisque cela nous a été tant utile, on espère que ce sera lu, pour que les autres "voient" ce qu'on a fait, et qui est si souvent invisible. Qu'ils voient aussi les pistes qu'on lance, parce qu'on a besoin d'eux pour que ça bouge plus vite.

Mais en même temps, on craint aussi leur regard. On est partagés entre l'envie que tous le lisent, et la peur de leurs critiques. Notre pratique autant décortiquée, notre réflexion mise noir sur blanc, c'est intimidant, un peu comme d'imaginer se balader en maillot de bain dans la salle des profs (je ne suis pas sûre de l'image ;-)
Et si notre analyse n'était pas partagée ? Et si on se moquait ?


Ce que je retiens

De cette année, je retiens un sandwich de bonnes et mauvaises nouvelles :
- davantage de lecteurs que je ne le pensais
- moins d'emprunteurs de romans encore que l'an dernier
- moins de séances avec les collègues que certaines années
- mais de très belles perspectives, grâce à la reprise des projets et de la réflexion partagée.

 

Très bonnes vacances à tous, et RDV à la rentrée.
Si vous passez par là par hasard, vous avez de quoi vous occuper avec les anciens billets, je n'ai donc aucun scrupule à faire une pause ici aussi.
Je vais maintenant prendre le temps de lire et relire vos billets, vos articles.
Et vos bilans !

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