mercredi 27 décembre 2017

Droit d'auteur et d'image : comment être en conformité ?

Je suis plutôt du genre respectueuse des lois.
Du genre à attendre au feu rouge des piétons, alors qu'il n'y a pas de voiture, et que personne ne me regarde !
Comme en tant que profdoc, je connais la législation, évidemment, en tant que référent numérique, je suis un peu pénible !
Je m’efforce donc d'appliquer la loi. J'ai déjà raconté une de mes étapes de réflexion ici.

Mais quand la loi nous dit de photocopier 4 pages (2 pages par parent) de cette prose et de la faire signer à chaque fois qu'on veut enregistrer la voix d'un élève en anglais, mettre une affiche au CDI ou publier un exposé sur le site, je me pose quand-même des questions !
C'est impossible :
- matériellement, de distribuer/récupérer/garder une trace de ces 4 pages, pour chaque projet nécessitant une capture/publication, un affichage au CDI, un exposé mis en ligne...
- financièrement, à moins de vouloir se faire un ennemi de notre gestionnaire...
- respectueusement, vis à vis des parents, vue la manière dont les documents sont rédigés !

On dirait un sketch, non ?!


Essayant de trouver un juste milieu, j'ai créé pour la rentrée 2017 des documents qui ont été distribués et ramassés en début d'année.
Leur dépouillement m'évoque des tas de questions. C'est pas simple !
Je partage donc avec vous ma réflexion intense de cette rentrée. Si cela peut éviter des tâtonnements à d’autres, tant mieux. Il y a très franchement des sujets plus intéressants à mettre en cogitation...

Normalement, nous, maintenant, on est OK et prêts pour la rentrée prochaine. Une bonne chose de faite. Sauf si la loi change entre temps... comme c'est prévu en mai, mais c'est une autre histoire...

Dites donc, c'est un sacré cadeau de Noël que cet article !!!
Pour me faire pardonner, sachez que dans mon prochain billet, il y aura des découvertes fracassantes sur la pédagogie. J'ai enfin compris pourquoi ce qui marche, marche, et pourquoi ce qui ne marche pas, ne marche pas. Comme j'aime bien comprendre, je suis ravie. Et comme j'aime que ça marche, je suis aux anges, maintenant, tout va marcher !! Mais si !
Et un autre sur le dossier de remplacement (il sera modifié en réunion départementale avant diffusion, j'ai proposé de parler de ce thème. En attendant, si quelqu'un le veut, je peux l'envoyer en privé).

Et maintenant, filons Droit ! (je l'ai déjà fait, mais je ne m'en lasse pas !) 

mardi 19 décembre 2017

Soyons explicite !

Cela fait plusieurs fois que j'évoque l’explicite sur ce blog.
J'ai découvert récemment qu'il se cache en réalité un véritable courant pédagogique derrière ce terme. J'en reparlerai, mais c'est tellement complexe que je peaufine ma synthèse avant de vous en reparler.
En attendant, je publie ces quelques idées très concrètes.
La suite sera plus théorique. Cela n'aura même rien à voir !!

Donc je dis tout au CDI. Je ne laisse rien au hasard ou à l'implicite liée à une fréquentation de bibliothèque.
Un corolaire de cet effort de clarification et d'information est l'absence d’affichage décoratif.
Aucune affiche d'exposition dont la date est passée (même si elle était jolie) et pas d'éléments de déco sur les murs. Il y a de toute façon déjà assez de couleurs et d’objets comme ça pour ne pas en rajouter.

Petit tour de l'explicite au CDI.

Il y a des affiches d'explication :
- le planning de la semaine sur la porte, au-dessus de mon bureau et sous le préau
- le règlement des ordinateurs au-dessus de chacun des postes
- les explications sur la table des Z
- les explications sur le tableau des coachs

Et si je met les affiches des clubs de la semaine, j'indique au dessus "Les clubs de la semaine".

Toujours indiquer que l'emprunt est possible
Dans le couloir, pour annoncer le programme du midi
Cherche et trouve les 3 messages 
Posé sur les piles de bazar


 Table d'emprunt, façon dînette, comme la table
des Z

jeudi 14 décembre 2017

Des kits un peu amers... Vite, du sucre !

J'ai déjà évoqué ma colère surprise de trouver sur le site du webpedagogique un kit pédagogique à mon avis truffé d'erreurs.

Après un échange avec la personne responsable du site, qui me proposait une collaboration sur un prochain kit, je m’apprêtais à décliner, et cherchais des arguments pour expliquer que je n'aime pas trop les kit clés en main. Et qu'en outre, leurs projets sont irréalistes et irréalisables. En général, il faudrait 4 ans à temps plein pour réaliser un seul sujet proposé.

Mais bon, je ne voulais pas leur reprocher des choses fausses, faute d'avoir bien regardé leurs propositions.
J'ai donc peu fouillé...

Voici un de leurs kits pédagogiques EPI : 
Thèmes de l’EPI : Corps, santé, bien-être, sécurité – Sciences, technologie et société. Disciplines : Sciences de la Vie et de la Terre, Physique-Chimie, Histoire-Géographie, Français. Enseignements transversaux : Éducation aux médias et à l’information (EMI). Niveau : Cycle 4 – 4e Production finale :  Un carnet littéraire à partir de recherches scientifiques.

lesucre.com partenaire, c'est pas une blague !!!!

On m'assure que "Tous les rédacteurs de ces projets sont des enseignants en activité, et en ce qui concerne les projets interdisciplinaires présents sur notre plateforme WebPédago, des enseignants en collège."
OK. Avec des objectifs pédagogiques, certainement. 
En référence à des points du programme à traiter ?
L'obésité infantile, peut-être ?



On trouve le même type de projets avec le blé et le lait.
Ou avec d'autres sujets plus "scolaires" :

Reçu cette semaine par email
Voilà, voilà !

jeudi 7 décembre 2017

L'école pour tous, ils disaient !

Je viens de recevoir cette pub.
Je comprend mieux maintenant la baisse des postes aux concours !
En fait, je n'avais pas saisi qu'on avait prévu de rendre facultatif l’enseignement.
Merci, Génération5 de m'ouvrir les yeux !


mardi 28 novembre 2017

Un projet hum hum...

Aujourd'hui, j'ai fait ma mémère pas contente.
Alors, j'ai écrit un courrier (et du coup, hop, encore une nouvelle rubrique).

J'ai eu une réponse dans la demi-heure. L'équipe du webpédago est vraiment réactive et à l'écoute. J'avais déjà eu l'occasion de m'en rendre compte, quand j'étais perdue avec la nouvelle plateforme. Ils prennent en compte nos remarques.

Je vais maintenant leur demander qui rédige ces fiches, et si elles sont vérifiées. Et si quelqu'un, un jour, a réussi à mettre en place ce type de projet. Pour savoir où je dois muter...


Projet : organiser en autonomie un forum des métiers

Bonjour
Merci pour les liens reçus aujourd’hui.
J'ai lu attentivement la fiche sur la préparation d'un forum métiers, et j'aimerais vous faire part de quelques remarques.

samedi 25 novembre 2017

Le Tétra-aide, l'outil génial des travaux de groupe

Découvert cette semaine grâce aux échanges Twitter, je poste ici le lien vers l'article qui présente cet outil absolument génial : la pyramide qui indique si les élèves sont OK, s'ils sont gênés par le bruit des autres groupes, s'ils ont besoin d'aide, urgente ou pas.

http://aufildesmaths.fr/dans-les-coulisses-de-la-classe-inversee-episode-11-special-tetra-aide.html

Du coup, ça me donne l'idée d'une nouvelle rubrique : les outils, idées, articles qui m'ont tapés dans l'oeil.
Je ne sais pas encore quel outil utiliser, je vais réfléchir. 

samedi 14 octobre 2017

Séance vidéo

Je sais, c'est pas donné à tout le monde d'être en arrêt, et d'avoir des heures et des heures à consacrer à du visionnage de vidéos !!
Alors, je vous ai fait un petit résumé des vidéos qui m'ont le plus plu ces dernières semaines.
Ça tombe bien, c'est bientôt les vacances, et en plus, certaines sont à voir en famille, avec ados ou conjoint. Allez, hop, tout le monde devant l'ordi !!

Vous allez rire, tout ce que j'ai vu ces dernières semaines va vers "moins d'écrans " !!
Mais aussi vers plus de pédagogie explicite, plus de relations et de connaissance/reconnaissance de l'autre.
Déjà que j'étais pas fan des tablettes et des jeux sérieux, ça va pas aider !!
Enfin, ça va pas m'aider à mettre en place les préconisations officielles, mais ça va aider les élèves !!!
J'ai vu aussi à quel point on est à côté de la plaque, et en retard de trois wagons, dans l'EN !!!!
Du coup, j'ai repris des bouquins avec des pages qui se tournent, et je digère ma sur-exploitation à tout un tas d'idées qui bousculent, en prenant de temps en temps des notes sur mon petit cahier.

mardi 10 octobre 2017

Inspectez-moi, je suis absente !

Absente pour arrêt maladie, alors que l'année venait à peine de commencer, j'ai eu l’idée au bout d'une semaine de faire appel aux élèves "Z" et "coachs numériques", pour ouvrir le CDI à la récré du matin, pour éviter la chute des emprunts, et la perte des habitudes. 
J'ai demandé à 4 élèves en qui j'ai toute confiance, et qui connaissent le CDI par coeur, s'ils accepteraient d'ouvrir à la récré, pour les emprunts, les retours et les ordinateurs de dépannage (recherche express, impression d'un document). Précisons que l'emprunt se fait manuellement avec des petites fiches en carton à l'ancienne, donc pas besoin d'ordi. Ils ont eu une feuille de route très précise, avec la liste des choses à faire.

Il parait que j'ai fait 4 heureux !

Un adulte est présent à chaque fois, pour assurer la discipline et la sécurité. Les collègues sollicités ont tous répondu présent, ce qui m'a fait vraiment chaud au coeur.

Qui, mieux que les élèves impliqués au quotidien dans la vie du CDI, pour en connaître le moindre fonctionnement ?
Ils connaissent les règles de vie, les règles d'emprunt, les classements.
Je n'ai que des retours super des collègues qui ouvrent à la récré avec eux.
Ils assurent, ont le sourire, ça a l'air de rouler tout seul.
Malgré tout, les piles s'entassaient sur le bureau, et mon arrêt au départ court a été prolongé de 15j.
Fallait-il continuer dans ce fonctionnement, l'arrêter, l'intensifier ?

mardi 19 septembre 2017

L'EMI, l'info-doc, un doux mélange

Un doux mélange, parce que j'ai du mal à séparer les deux dans ma pratique.
Ou même à les identifier. 
Du fait de la suppression des heures-CDI en tant que telles, les apprentissages se font moins formels, les mots de vocabulaire ne sont pas nécessairement décryptés, et en tout cas, s'ils sont cités et utilisés, ils ne sont plus explicités.
Les rois de la tambouille, c'est nous !

On verra dans quelques années, si je suis à nouveau sollicitée, soit par l’institution, soit par mes collègues, si je peux remettre en place des apprentissages plus formalisés.
Ah, un beau bento bien rangé, chaque notion à sa place !

En attendant, j'ai essayé de lister les projets montés avec mes collègues, et qui permettent de répondre aux prescriptions institutionnelles : les médias scolaires, la mise en activité des élèves, le travail en équipe, les outils collaboratifs, l'autonomie, l'oral, l'apprentissage de la publication....
Nous essayons de respecter une progression sur les 4 ans.
Je pense pouvoir dire que nous avons réussi, avec quelques projets par niveau, et quelques autres plus isolés, à mettre en place un apprentissage qui n'a pas à nous faire rougir, même s'il n'est pas parfait, ni très EMI.

Les documents EMI-info-doc déjà diffusés sur ce blog sont toujours valables. Ils donnent davantage de détails sur les objectifs pédagogiques et les difficultés de mise en oeuvre. Vous trouverez aussi des détails sur chacun de ces projets dans des billets déjà diffusés sur ce blog.
J'en fais donc ici une synthèse rapide (enfin, rapide à ma façon...).

Certains projets sont malheureusement en partie à l'eau, du fait de difficultés à faire coller des emplois du temps, mais je vais essayer de lister ceux qui nous donnent le sourire. En italique, les idées pas encore sûr sûr, je n'en ai pas encore parlé aux collègues.


mardi 12 septembre 2017

Rallye découverte du CDI

J'ai pris l’habitude de faire faire un rallye aux 6e pour leur faire découvrir le CDI, en binôme. Je ne parle pas, ils cherchent seuls, tout est indiqué sur des étiquettes, des affiches, des galets.
Je veux qu'ils puissent se débrouiller seuls, c'est facile puisque tout est indiqué.


Tant que les classes ne sont pas passées pour la 1ère heure du rallye, ils n'ont pas le droit de venir sur une heure d'étude.

Voici le déroulé de ces premières séances.

jeudi 17 août 2017

Des bilans, des bilans, des bilans...

Cette année 1 de la réforme, tombée la même année que notre contractualisation au collège, a été riche en bilans pour le CDI. 
Je dois bien avouer que ce n'est pas aussi catastrophique que je le craignais, même si le premier trimestre m'a fait très, très peur ! Toutes mes craintes (cf mon année de billets désespérés "avant la réforme"...) se sont révélées assez fondées, mais il y a d'autres sujets qui se sont révélés importants, et qui ont finalement pris le relais pour relancer ma motivation au boulot.

Il y a bien sûr quelques éléments négatifs, qui pourraient même être assez embêtants à long terme (chute des emprunts, quasi arrêt des séances EMI volet "culture informatique et coulisses") mais je suis moins fatiguée, donc je relativise !
Il y a heureusement des choses chouettes, et le gros avantage est que je me sens désinvestie du poids de l'EMI. Mes collègues devant prendre le relais, je souffle et suis repartie sur d'autres types de priorité, avec pas mal de projets en collaboration avec les collègues, donc c'est très positif.

Je ne suis pas très forte en infographies et en affiches, et je ne fais pas des beaux genialy ou des graphiques comme certains collègues talentueux. Histoire de me moderniser, j'ai tenté quand-même des affiches de présentation du CDI et du CCC (qui seront distribuées aux élèves à la rentrée, imprimées 4 par pages pour faire des économies de papier).



J'ai aussi fait le bilan du CDI en 1 page, pour le CA :

Le bilan détaillé du CDI fait une dizaine de pages, mais je ne peux pas le mettre en ligne, les informations ne sont pas assez neutres.
Par contre, je peux diffuser les autres bilans ("le CDI dans la réforme", "bilan lecture et "bilan EMI") tels qu'ils sont été présentés lors de la contractualisation, ou au CA de fin d'année.
Tous mes collègues ont été destinataires de ces documents.

Voilà, j'ai fait le point, j'ai ma feuille d'objectifs pour cette année. La dernière semaine des vacances, je reprendrai ces documents pour finaliser mon programme (programme séances 6e, activités lecture scolaires et péri-scolaires, outils de communication).

Je file profiter de cette fin de vacances, avec une eau chaude + miel + cannelle. Il parait que c'est magique !
J'ai mis à l'épreuve mes compétences de recherche doc, histoire de ne pas perdre la main. Sujet : quoi manger ? Par contre, j'ai tout mélangé, et je ne sais plus pour quoi c'est bon ! En tout cas, c'est bon !

mardi 4 juillet 2017

Espaces redéfinis... pour l'instant

Normalement, je ne bouge plus d'étagères ! (ah ah ah, ça me fait bien rire, 1 an après, y'a eu plein de changements ! A voir ici)

Voilà ce que cela donne.

samedi 1 juillet 2017

Signalétique, quand tu nous tiens !

Changer les étagères et les livres de place, c'est bien, mais il faut aussi changer la signalétique.

J'ai déjà cité cet article, où des étudiants en Beaux Arts ont créé des pancartes qui me font baver d'envie : http://www.formes-vives.org/blog/index.php?2011/12/04/508-workshop-beaux-arts-de-rennes-1
On va s'y coller la semaine prochaine, et faire des prototypes en carton pour voir ce que ça donnerait en beau.
Pour les différents rayons de romans, je vais peut-être aussi utiliser en symbole des livres connus parce que adaptés en film (Harry Potter, Hunger Games, Nos âmes contraires...) ou des personnages connus (James Bond). Je ne sais pas trop encore.

Pour l'ordre alphabétique des romans, j'ai eu l'idée il y a bien des années d'utiliser les anciennes boites de VHS pour créer des séparateurs entre les lettres de l'alphabet. Mais les élèves ne les voient plus. Je pense chercher une solution pour les colorer davantage, par exemple.


Un responsable de bibliothèque, lui, a trouvé un moyen infaillible pour qu'on ne lui demande plus "où sont les B"...
Je n'ai pas trouvé l'origine de l'image, c'était avec plein d'autres bonnes idées sur ce genre de pages.

Si on veut vraiment que les élèves voient les lettres sur les tablettes, y'a pas mieux ! Mais cela prend beaucoup de place.

Peut-être plutôt sur des étagères de livres documentaires, avec les grands thèmes ? (MAJ 22 juin 2020 : c'est fait !!)


Je tente aussi les serre-livres décorés, pour attirer l'attention sur les romans disposés maintenant un peu partout selon leur thème :
Je teste d'abord en moche, pour voir la taille et choisir une éventuelle couleur.
J'ai vu que c'était trop petit, je vais les agrandir et les faire colorier par les Z
 
J'aimerais aussi piquer une idée que j'ai trouvée quelque part (sans que j'arrive à retrouver l'article d'origine. Si le César en question se reconnaît, qu'il se fasse connaître !)
Une bibliothèque a créé des hashtag qui permettent d'afficher sur les tablettes des conseils de lecture.
Par contre, je n'ai pas la moindre idée de la technique à utiliser, ni si c'est possible hors connexion. Je pense mettre les coachs sur le coup.
Mais si vous avez des conseils, je prends.

En circulant sur Internet, et notamment Pinterest, on tombe sur beaucoup d'idées d'écoles anglo-saxonnes, qui mettent en place des bacs à livres et des étiquettes totalement différentes de ce qu'on fait dans nos CDI et bibliothèques. Mais peut-être qu'on trouve ces rangements en école primaire ou maternelle.
Par exemple un classement alphabétique où les lettres sont codées en couleurs de l'arc en ciel. Impossible qu'un livre soit mal rangé !
Des tas de bacs plastiques et d'étiquettes colorées. Idem ici.
Avec des explications sur les blogs des collègues.

samedi 24 juin 2017

Arrêtons les bêtises !

Je m'absente des réseaux trois jours, et je découvre à mon retour plein de bonnes nouvelles.
Pour aider les enseignants à faire réussir les élèves, notre ministre a décidé d’arrêter les bêtises :
couverture du 22 juin 2017

Il vient donc de sortir coup sur coup trois mesures qui vont tous nous sauver.

mardi 20 juin 2017

Limoges me voilà !

Demain, je pars à Limoges, pour rencontrer plein de profdoc !
Vivement !









Mise à jour après mon retour : 

Clairementdoc à Limoges, c'était un peu Bécassine en voyage...

C'était la première fois, véridique, que je prenais le train et le métro toute seule.
Je ne me suis même pas trompée une seule fois !
Bon, j'ai raté quelques trucs, comme de mettre des livres sur ma liseuse... Ne riez pas, ça arrive à des gens très bien.
Cela m'a permis de commencer le nouveau Vargas : merci Marie pour ce conseil d'achat plus que judicieux. Quel délice !

Il faisait beau, les gens étaient accueillants, l'organisation parfaite, y'avait plein de profdoc et plein de Claire, la journée était super riche.
J'en repars reboostée, avec plein d'idées de billets, et d'activités.
Merci aux organisateurs pour l'invitation.
Les voyages forment la jeunesse.
Mais non, il fait pas chaud !

jeudi 15 juin 2017

Faut-il douter de tout ?

(spéciale dédicace à ma grande fille, en train de plancher à l’instant sur son sujet de philo !!)

Cela fait quelque jour qu'une idée me taraude.
En cherchant des infos sur les classements des bibliothèques (cf billets précédents), j'ai trouvé beaucoup de ressources via des sites de médiation entre l'information et les usagers, créés par des bibliothécaires.
J'avais découvert ce type de service grâce à Silvae, un bibliothécaire engagé et passionnant. Par exemple : Eurekoi de la bibliothèque de Pompidou, Le guichet du savoir de la bm de Lyon.

J'ai mis cela en relation avec une remarque lue sur un compte rendu de journée de doc. Le collègue se demandait quelle place allait être la sienne, depuis qu'internet était accessible de partout dans son lycée, et depuis que les collègues avaient pris en charge la formation des élèves à l'info-doc.
Il faisait une conclusion de type "c'est la mort du CDI".

Et là, je me suis demandée s'il ne fallait pas, à l'image de ces bibliothécaires innovants, sortir d'une parenthèse de 10 ans, maintenant que tout le monde a été autonome et a bien googlé à en être dégoûté.
10 ans pour nous faire croire qu'il fallait rendre les élèves autonomes, qu'il fallait maintenant faire en sorte qu'il puissent se passer de médiation, puisque l'info est accessible à tous.

Si c'était le cas, pourquoi des professionnels de l'information poseraient des questions à d'autres professionnels de l'information ?
Oui, je sais, j'aurais pu continuer à former les élèves à esidoc, sans me poser toutes ces questions ! Mais quoi que je fasse, 5 élèves par génération s'en sert ! Je continue ?
Imaginez qu'à la place de toutes ces activités visant à transformer tous les élèves en bibliothécaire et en documentaliste (les moteurs de recherche, les logiciels documentaires, la dewey) et à faire d'eux des douteurs professionnels (attention, tout est faux, il y a des fake news à tous les coins de souris ! Doutez de tout !), imaginez qu'on leur dise : tiens, voilà un document, tu t’assoies là et tu le LIS pour le COMPRENDRE.

C'est fou, non, comme idée !

Imaginez que quand un élève nous demande un livre sur les abeilles, on ne lui réponde pas : "tu as appris à chercher dans esidoc, je vous ai montré la dewey, cherche tout seul. Et pense bien à cliquer sur documentaire à droite dans la zappette."
Imaginez qu'on lui fournisse un livre documentaire et un article de magazine, et qu'on lui conseille d'aller discuter avec Mathieu, le surveillant, il s'y connaît en abeilles ! Au lieu de chercher un document, il chercherait des informations. Le CDI deviendrait le Centre qui Donne des Informations.

Imaginez qu'on fasse 15h de lecture en 6e, au lieu de 15h de formation à la recherche doc !
N'imaginez plus. C'est ce que je vais tenter l'an prochain, je vous dirai si j'ai eu raison de douter !

J'ai combien, M'sieur Descartes ?
http://www.philomag.com

Dernière minute : je viens de lire les sujets de ma fille...
     Suffit-il d’observer pour connaître ?
     Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?
Bon, ben je m'en vais ranger mes BD !!!  
Je commence plus tard le jeudi, j'ai juste eu le temps d'un petit billet, pour faire semblant de raisonner. Mais ça aussi, c'est un métier !

vendredi 9 juin 2017

Les photos 1 semaine après le début du chantier

Qu'est-ce que je suis contente !

Voici quelques vues.

Ne faites pas attention aux piles, ni aux affichages, qui devront subir une sacrée cure de jeunesse. Je vais maintenant fouiller côté signalétique moderne, peut-être en street art ?? http://www.formes-vives.org/blog/index.php?2011/12/04/508-workshop-beaux-arts-de-rennes-1 C'est pas chouette, ça ?


jeudi 8 juin 2017

Chantier de réflexion collective, la suite

J'ai sacrément eu raison d'appeler cette nouvelle activité "chantier"...
Heureusement que je n'ai plus aucune séance d'ici la fin de l'année... Vive la réforme, qui va me permettre de faire lire davantage les élèves.
Et je suis à peine ironique, preuve que j'ai bien avancé depuis 1 an !
Je me trouve finalement assez bien dans ce rôle et cette réflexion, que je suis la seule à pouvoir instiguer au collège.
En effet, qui d'autre qu'un profdoc aurait l'idée de bousculer l'ordre alphabétique ou la Dewey ??

Donc testerai-je le classement des romans par sujet ? L'abandon de la séparation fiction / documentaire ?
Et bien go, testons !

samedi 3 juin 2017

Chantier de réflexion collective

Vendredi midi, j'ai capturé des élèves pour leur donner une mission cruciale : me dire ce qui va et ce qui ne va pas au CDI. Une douzaine d’élèves de tous niveaux étaient présents.

Il y a eu 2 déclencheurs pour lancer l'opération :
1- Je manque de place pour les BD et les albums et je dois prévoir des achats de mobilier. Mais le CDI est déjà bien plein ! C’est donc l'occasion d'en profiter pour réorganiser l'espace.
2- J'aimerais créer une "table de 4" pour la lecture partagée, pour reproduire la lecture que l'on fait en projet lecture avec les bénévoles. Deux groupes de 6e m'ont demandé cette semaine à lire ensemble "comme avec les bénévoles". Comment leur refuser ? Le problème, c'est qu'au CDI, la règle absolue (pour garder le lieu calme) c’est "deux élèves maxi par activité". Il y avait donc un problème, ma devise étant de ne jamais faire d'exception.

J'aurais pu rajouter que je trouve que les romans ne sont pas assez lus, mais à ce stade de la réflexion, je ne pensais pas qu'on allait finalement s'occuper de ce sujet aussi !
Et qu'on allait aller beaucoup plus loin dans le grand chambardement, vous le verrez dans mes billets suivants. Mais n'anticipons pas, et prenons les choses dans l'ordre : notre premier chantier de réflexion collective.

J'ai pris un paperboard, des post it, des crayons rouges (ce qui ne va pas) et des crayons vers (ce qui va).

(et là, j'innove avec un bouton Lire la suite ! Je viens de comprendre comment on fait dans Blogger ! )
Alors RDV au bout du clic pour la suite !

Long descriptf d'un projet lecture d'une efficacité redoutable

Je suis désolée, encore une fois, je vais devoir faire long, avec des fiches d'objectifs, des compétences visées.
Mais c'est nécessaire, avec ce projet tellement complexe et abouti !

Ah, non, finalement, je vais donner la parole à un des 28 bénévoles, qui découvrait le projet cette année : "Finalement, c'est tout simple ! Un livre et des lecteurs".

Voilà.
C'était ma fiche projet !

lundi 22 mai 2017

Le CDI, un espace à la croisée des chemins

De même que j'ai banni la notion de « lecture-plaisir » au profit de « lecture-loisir », je refuse de dire que le CDI est au « centre » de l'établissement, qu'il en est le « coeur».
Cette formule m'exaspère.
Le coeur pour le CDI, là où ça palpite, c'est ça ? Et les collègues, c'est les jambes ? On peut les couper sans dommage ?? Ils en disent quoi, les collègues, quand ils entendent dire que le CDI est au coeur de l'établissement ? Ils se sentent concernés par le lieu ? Et quand ils oeuvrent de leur côté entre les 4 murs de leurs petites salles de classes mal fichues et sans confort, ça ne vaut pas chipette ?

Vendredi dernier, j'ai vécu une journée particulièrement intense et variée. Un concentré de semaine. Vivre tout ça sur la même journée m'a permis de toucher du doigt le rôle du CDI dans mon collège.
Il est à la croisée des chemins. On s'y rencontre, on s'y croise.
C'est un lieu qui fait le lien entre des projets, et entre des individus, de tous âges et statuts. Un espace où le travail d'équipe est la règle.
Un lieu de ressources, parfois insoupçonnées : on y trouve des billes ou des haricots pour faire une expérience en math ou un loto en espagnol, des pics en bois ou des punaises, des livres documentaires ou des tablettes chargées, un lecteur de minicarte SD, un conseil pour organiser un projet, une aide pour l'animer.
Un espace calme et ressourçant, aussi. Une bulle.
Je ne met pas d'échelle d'importance dans ces ressources, ce n'est pas le sujet de cet article. Et puis j'ai décidé depuis septembre 2016 de voir la vie en rose.

Il arrive bien sûr que des projets ne soient pas en lien avec le CDI, ni avec moi. Je ne les connais même pas. Pas grave.
Mais pas sans conséquence. Aucune trace sur le site, aucune valorisation en interne, pas de lien avec un autre projet dont j'aurais connaissance ou avec une compétence info-doc qui aurait déjà été sollicitée. Et pas d'aide de ma part sur les heures d'étude (mais ça, c’est parce que je suis un peu peste).

Ce lieu à la croisée des chemins, cela pourrait être la cafeteria d'un lycée, ou le foyer des élèves. Mettez un adulte référent dans une pièce, laissez-le gérer l'ouverture toute la semaine, donnez-lui un budget, un esprit ouvert et attentif aux demandes, et c'est le foyer ou la cafeteria qui deviendra le coeur de votre carrefour.
En l'état actuel de la réflexion sur ce que doit être un établissement bienveillant et accueillant, il faut avouer qu'aucun autre lieu que le CDI ne concentre aujourd’hui les atouts nécessaires pour devenir un carrefour (et pas le centre, répétons-le) et un catalyseur.

Rien de mieux que de vous faire vivre ma journée de vendredi dernier, pour vous faire comprendre le sentiment d’accomplissement que j'ai ressenti, l’impression d'être à ma place.
Dans les moments de doute, quand je me dirai que je n'ai pas assez oeuvré pour la compréhension du monde des médias, pour la maîtrise parfaite de la notion de source ou d'identité numérique, je me repasserai le film de cette journée. Depuis quelques mois, depuis que mon cerveau doit digérer le cataclysme causé par les attentats, la montée du front national, je me dis qu'un élève qui est heureux à l'école, qui parle aux autres, les écoute, les comprend, qui joue, qui est curieux, qui est autonome, qui est lecteur, c'est peut-être plus important que tout ce que je me suis attachée à mettre en place ces dernières années, et que j'ai eu la sensation de perdre avec la réforme (réforme que j'appelai de mes vœux, et que j'espère encore voir tenir bon).
Voici donc une journée parmi d'autres. Elles ne sont pas toutes aussi riches, mais ce concentré ressemble assez à une semaine classique.
Quelques liens vont mèneront vers les articles où j'ai déjà développés certains projets.

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mercredi 17 mai 2017

Lecture, le moral remonte

J'ai commencé à mettre en pratique ce que j'avais annoncé dans mes billets d'avril.

1- Deux nouveautés d'un coup : la visite du libraire BD, et un premier flyer !
15 élèves sont venus pour écouter la présentation des livres, et chacun a pu en choisir un pour le CDI. La photo de la rencontre sera affichée sur la grille avec les BD achetées.

2- Attitude davantage invasive :
- Distribution des fameux flyers aux lecteurs aux tables, aux récrés et sur les heures d'étude. Une vraie marchande de tapis...
- Je me force aussi à aller davantage causer lecture aux élèves, leur proposer des lectures, des activités. 
Il est beau mon projet !!


3- Programmation d'une visite à la librairie, avec repas de cantine à 12h avec les élèves, tous ensemble à la cantine (je pense que le FSE va offrir le repas aux externes qui voudraient venir) puis départ en bus, et retour après le 1er cours de l'après-midi. Ce sera dans 1 mois. Je vais faire des flyers !!


4- Je prépare activement l'enquête lecture pour avoir des données objectives. La remarque d'une élève de 3e m'a donné un coup de boost :
"Madame, c'est pas parce qu'on n'emprunte pas qu'on ne lit pas !"
Je m'inspire des questions de l'enquête du CNL déjà citée dans un billet précédent.
Page 2
Pour l'instant, ça donne ça (lien en pdf) :

Page 1
Je l'ai testée sur 4 élèves de profils différents, et pas mal modifiée.

Je pense la faire remplir sur papier, pour pouvoir avoir une idée d'ensemble des profils classés comme je l'avais déjà fait dans une précédente enquête.
Puis je vais mettre des Z devant les ordinateurs pour remplir un formulaire numérique, pour aller plus vite dans le dépouillement, et avoir des camemberts tout (l'accord de "tout", je sais jamais !) beaux à communiquer.


5- L'année prochaine, je vais recréer un vrai club lecture, qui s'appellera... "club lecture".
Commandes, tamponnage, étiquetage, photo des achats dans facebook et site du collège, visite à la librairie, rencontre avec les libraires ou bibliothécaires. Et fameux repas de cantine ensemble après, comme un copain à qui je pique l'idée.
Ce sera toute l'année, le vendredi à 12h, parce qu'il n'y a aucun club ni AS ni chorale le vendredi. J'ai déjà commencé à en parler (cf point 2 !), ça a l'air de plaire.


6- J'ai aussi proposé aux écoles primaires du secteur du collège de venir faire participer leurs CM2 au projet lecture traditionnel qu'on organise deux fois par an avec des bénévoles, histoire de commencer à créer des liens de lecture. Deux écoles sont déjà inscrites.


Il me restera encore à faire :
- un zoom sur la lecture numérique : j’achèterai des nouvelles liseuses en septembre, j'ai obtenu le budget, et je prévois de passer à la rentrée les présenter dans les classes, et montrer aussi comment lire un livre numérique sur son smartphone ou sa tablette.
- des bulletins "vous avez aimé... vous aimerez" en libre service ou en marque page

Et pour arrêter de me plaindre alors que tout va bien, je vais faire un tableau avec les choses à faire, et des croix quand je le fais !

 J'entends chaque heure le chariot des livres de la vie scolaire rouler dans le couloir : une croix !!

jeudi 4 mai 2017

Les coachs numériques, nouvelle organisation. Et ça marche !!

Document personnel
Sur la nouvelle affiche, il n'y a plus
de distinction 6e-5e et 4e-3e
Je vous ai déjà décrit les difficultés de ce lancement de coachs.

Il faut croire qu'il fallait un certain temps de maturation. Maintenant, c'est le printemps, les graines poussent, et le résultat est franchement satisfaisant.
La rédaction de l'article m'a obligé à réfléchir aux raisons du fiasco. C'est la raison d'être première de ce blog : m'aider à progresser dans ma pratique, en m’obligeant à avoir un regard critique sur mes activités.

Il faut avouer que c'est l’ouverture aux 6e qui a précipité les améliorations. Ils sont maintenant 28, de la 6e à la 4e.

Important (mais pas évident psychologiquement, on a des scrupules) : si deux élèves se présentent pour une formation, je leur consacre le temps nécessaire, comme s'ils étaient 5 ou 6, ou une classe entière. Il est impossible d'essayer de gagner du temps en les rassemblant, ils n'ont pas les mêmes heures d'étude, et le midi on n'aurait pas les externes.

Voici les différentes étapes de leur "formation", c'est maintenant pas mal rodé.

(nouveau, CLIQUEZ POUR LIRE LA SUITE )

jeudi 20 avril 2017

Un bureau collaboratif

Inspirée par un article d'Hélène, de l'Odyssée d'Ln, j'ai entrepris juste avant les vacances de transformer mon bureau en plateforme collaborative. Il me fallait bien ce type de projet pour me motiver à ranger !

Il est toujours au milieu de la pièce, c'était déjà le cas, mais il est désormais deux fois plus large (j'y ai rajouté le bureau de travail manuel qui est censé me servir à couvrir les livres, et qui était caché derrière dans un coin), et mes piles ont disparu. Des tiroirs étiquetés accueillent les projets en cours, et je me suis engagée à ne plus rien poser sur ce bureau si ce ne sont que mes affaires. Je m'autorise une caisse (verte) maximum de bazar.
A la rentrée, je récupérerai des chaises pour en faire tout le tour, et inviter ainsi les élèves à s'y installer.

Ils y trouvent les liseuses, les tablettes avec des vidéos téléchargées pour mes coachs ou les curieux (culture numérique), l'origami, la table des Z, les livres à ranger, les livres neufs à tamponner, les journaux en cours à corriger...

Avant
Une photo valant mieux qu'un long discours, voici un Avant-Après.
Avant
Photo personnelle
Après (liseuses et tablettes de ce côté)

Photo personnelle
Après


Z, livres audio et livres à tamponner



J'étais hyper déçue le lendemain, il a fallu que je leur mette le nez dessus pour qu'ils voient le changement. Ils sont comme moi, le bazar, ils s'habituent. J'ai pu voir qu'ils ne regardent pas plus le bureau que les affiches !

En tout cas, cela m'a permis de ranger et de continuer à mettre en oeuvre la technique 5S (billet plus ancien).

Une fois expliqué, le concept leur a beaucoup plu. Et j'ai senti que cela allait être un atout de plus dans ma lutte pour créer un esprit collectif (cf billets précédents sur la lecture).

jeudi 6 avril 2017

Des chiffres et des lettres : les statistiques à l'appui de ma stratégie lecture

Des chiffres pas sympas ?


J'ai cité dans un précédent billet le nombre d'emprunts cette année :
- environ 1000 prêts cette année à ce jour, contre 2000 l'année dernière, avec deux mois de plus
- 400 BD et manga contre 800 l'an dernier
- 383 romans (dont 125 romans prêtés dans le cadre d'un emprunt obligatoire en français) contre 1015 l'an dernier
C'est pas fameux.

J'ai utilisé le module tout fait dans BCDI, statistiques de prêts par classe, pour voir le nombre d'élèves qui ont emprunté par classe.
On voit qu'il y a eu 250 emprunteurs (au lieu de 381 l'an dernier).
En troisième, où il n'y a eu aucune visite de classe au CDI (ni pour la lecture, ni pour la recherche documentaire), on compte 2 ou 3 emprunteurs par classe.
Bon.


Voyons maintenant qui se cachent derrière les fiches de prêt, pour relativiser éventuellement le désastre. 

mercredi 5 avril 2017

Et si...

Je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps !
Une idée m'est venue suite à la rédaction des billets précédents.

J'ai exprimé à plusieurs reprises le regret de ne pas avoir la main pour ceci, de ne plus avoir de temps pour faire cela, réforme oblige.
Mais quand je me suis retrouvée avec 1h quinzaine au lieu d'une 1h semaine avec les 6e, j'ai supprimé les activités lecture, au profit des activités EMI !

J'aurais pu faire l'inverse, non ?

J'aurais pu supprimer les activités où l'on apprend à chercher des images, à les imprimer pour les exposés, à chercher des infos, à connaître le travail des journalistes...
Et garder la découverte des BD, des albums, des mangas, des romans, conserver les temps de lecture sur place, d'emprunt, d'imprégnation, de création d'habitudes et de besoins de lecture. J'aurais pu faire créer un journal littéraire au lieu d'un journal pour présenter le collège aux CM2.

Et si...
Et si je laissais vraiment l'EMI aux 26h ?
Et si à la rentrée prochaine, sur les heures de "Vie de classe-CDI" volées à la grille horaire, je faisais lire les élèves ?
Est-ce que les bénéfices de 15h de lecture supplémentaires en 6e n'auraient finalement pas davantage de sens et de conséquences que mon programme de cette année ?
Chiche !

vendredi 31 mars 2017

Dernier volet de la trilogie : créer des lecteurs durables

Dernier épisode avec ma question fétiche : "Comment créer des lecteurs durables ?" 


On l'a vu ici, ou là, un ado qui lit, c'est quelqu'un qui sait qu'il est lecteur, qui sait que cela lui apporte du plaisir, qui sait bien lire, qui a créé des habitudes et qui a donc des besoins liés à la lecture (cf billet précédent, et on peut agir pour cet objectif).
Mais cela ne suffit pas. Il faut qu'il sache aussi où aller chercher ses lectures une fois qu'on lui a lâché la main !

J'ai déjà évoqué des tonnes d'actions que l'on peut faire au CDI, qui permettent de mettre en place ces habiletés durables :
- des occasions multiples de faire connaissance avec la lecture et d'y prendre plaisir
- la création d'une identité de lecteur par la participation à une communauté
- l'existence d'un outil de communication qu'on peut continuer à consulter, voire alimenter
- la connaissance des sites qui donnent des idées.

Ce qu'on peut faire en plus, c'est l'aider à créer des liens extérieurs au CDI :
-  Lui faire créer des liens, pas seulement entre lui et les librairies et les bibliothèques (avec des visites), mais surtout AVEC les libraires et bibliothécaires (avec des rencontres)
- Passer le relais aux profdoc de lycée : en faisant par exemple un club lecture sur place au lycée, pour que tout le monde s'identifie.


Idée 4 : Passer le relais aux collègues de lycée.
    Je pourrais par exemple rajouter une sortie proposée aux 3e, dans le CDI de leur futur lycée, pour faire connaissance avec les profdoc. Une rencontre pour les 3e volontaires, à laquelle les anciens du collège seraient conviés ?
    Et si on créé un journal littéraire au collège, une page pourrait être réservée aux anciens élèves.

Idée 5 : Passer le relais aux libraires et bibliothécaires
   Tant que j'étais à la librairie, samedi dernier, j'ai prévu avec le libraire BD une rencontre au collège un midi (ça c'est facile), puis une visite à la librairie pour aller acheter des livres. Il faut que les élèves se sentent familiers des gens qui travaillent, pas uniquement des lieux, pour oser demander des conseils.
   Du côté de la bibliothèque, les projets mis en place suffisent à bien passer le relais. C'est un point sur lequel on a pas trop mal réussi : sortie à la bibliothèque du quartier pour toutes les 6e, puis l'année suivante à la médiathèque pour les 5e volontaires, participation à tous les projets lecture mis en place au CDI.


Et ça marche, tout ça ? Entrée en piste des statistiques !


Allez, je pourrais m’arrêter là, continuer à fanfaronner, dire que mes élèves lisent grâce à toutes les belles choses qu'on met en place années après années depuis 20 ans...
J'aurai pu.
Mais je viens de faire des statistiques. Je me doutais bien de quelque chose, mais quand-même...

                ...sans perdre courage, 
      Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage...


Depuis quelques semaines, je n'ai plus qu'une dizaine d'élèves le matin aux récrés, là où le flux était plus proche de 50 élèves jusqu'à l'an dernier et même au 1er trimestre.
Il y a moins de monde qui vient au CDI ? Mais non !
2700 passages déjà sur heures d'étude (78 % des élèves), contre 2800 l'an dernier deux mois plus tard (73 %). Forcément, avec deux heures de cours par semaine au lieu de 14 ou 15, ça laisse le champ libre à l'étude.
Donc, il n'y a jamais eu autant d'élèves à venir, et à revenir : 60 % sont déjà venus plus d'une fois (contre 56 l'an dernier). C'est le 1er effet réforme !

Mais ils viennent faire quoi ?
Travailler, pardi. Aux tables à partir de la 4e-3e (compromis pour ne pas les perdre) et aux ordi, beaucoup, à partir de la 6e. De plus en plus de projets exigent qu'ils travaillent sur ordi, moi y compris avec l'EMC ou les projets français nuages de mots.
Lire ? Un peu. Des BD et des mangas, surtout.
Ils empruntent ? Hum hum...  955 prêts cette année à ce jour, contre 2000 l'année dernière. Mais si !
Un peu de BD et mangas (400 contre 800 l'an dernier), de plus en plus rarement des romans (383 contre 1015 l'an dernier, et je ne compte pas les emprunts de séries. Si on voulait se faire mal, on pourrait même enlever les 125 romans prêtés dans le cadre d'un emprunt obligatoire en français, autant que l'an dernier).
Est-ce le 2e effet réforme ? Aurais-je eu raison de jouer les Cassandre l'an dernier, quand je prédisais que si j’arrêtais de voir les élèves régulièrement, ils arrêteraient de lire ? Un ado, si on arrête de lui mettre le nez dans les livres, il s'arrête de lire ! 

Je n'ai plus que quelques élèves en club le midi, alors que c'était une des activités phare il y a quelques années. Pour me rassurer, je me dis que je ne suis pas la seule au collège à regretter le manque d'investissement des élèves, et de nombreux clubs ne font plus recette. Est-ce l'effet génération d’aujourd’hui, qui ne veut aucune contrainte, ou ai-je ma part de responsabilité ? Mes idées de ces derniers jours suffiront-elles ?

Je me pose des tas de questions sur mon influence sur les élèves. Est-ce que je sers seulement à leur prêter un ordi pour imprimer en cata une image pour l'espagnol ?
J'ai quand-même envie de recréer des liens de lecteurs, et continuer à croiser des anciens élèves à la bibliothèque et à la librairie !



Donc plus conclure : pour créer des lecteurs durables, il faudrait déjà arriver à les faire lire !!!!


Vous comprendrez que je vais commencer par m'atteler à les faire lire sur place (les élèves de l'étude ? Mais comment les contraindre ? En étant sur leur dos tout le temps ? Ils vont détester, et moi aussi. Je vais relire la liste des "idées pour les faire lire", et vérifier point par point que je le fais), puis à les faire emprunter, avant de me replonger dans les objectifs qui étaient les miens depuis quelques années : les faire lire après.
Retour en arrière, changement de cap, il faut que je trouve d'autres idées, que je reprenne des vieilles recettes oubliées, des marmites de livres à apporter dans les classes, des chariots dans la cour, que sais-je encore. C'est dur, de ne plus être leur "prof du lundi"...

J'ai rédigé un résumé des trois billets, et je l'ai diffusé à mon administration, avec le bilan du CDI dans les parcours, et le bilan EMI.
Et puis, à force de réfléchir, une idée folle m'est passée par la tête cette semaine.
Et si...

dimanche 26 mars 2017

Des lecteurs du soir ? Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage...

      Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
      Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
      Et les mots pour le dire arrivent aisément.
      Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
      Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
      Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
      Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

      Boileau, L'Art poétique



C'est beau, non ? A lire à haute voix, en articulant comme mon grand-père le faisait, pour savourer.


Donc, il y a quelques jours, je me demandais ici comment faire pour qu'un ado de 14 ans reprenne un livre après une lecture qui lui a plu ? C'est ça, être lecteur, non ?


On pourrait dire qu'il faut :

1- Qu'il se considère comme appartenant à la communauté des lecteurs, qu'il en soit fier

2- Qu'il sache ce que la lecture lui apporte, et donc aussi ce qu'il perd en arrêtant ! Qu'il ait développé des habitudes et donc une certaine dépendance par rapport à la lecture comme loisir.

3- Qu'il connaisse ses goûts, qu’il sache quel lecteur il est

4- Qu'il voit ses parents lire ! C'est drôle, hein, tous ces adultes qui regrettent que les enfants ne lisent pas, ou pas assez, ou pas les livres qu'il faut ! S'ils savaient que la balle est souvent dans leur camp !

5- Qu'il sache où trouver des idées de lecture pendant ses années collège (ça, c'est notre travail !)

6- Qu'il continue à trouver des idées de lecture APRES le collège (on peut peut-être donner un coup de main)


Mea culpa, si je ne suis pas trop mauvaise pour faire lire aux élèves des livres qui leur plaisent (billet précédent), j'ai laissé tomber certains de ces objectifs-là. Pour ma défense, je pourrais avancer qu'il est difficile d'agir au mieux quand on voit peu de classes pour des projets lecture, et que depuis quelques années, les élèves fuient les clubs et toutes formes de contrainte sur temps libre.
Mais il doit y avoir quand-même des solutions pour ne rien regretter.
Il faut donc que je reprenne ces objectifs un par un, pour trouver des nouveaux ressorts à ma pratique.



Idée 1 : Pour commencer, je vais essayer de recréer une communauté en imposant des projets communs.

Depuis quelques années, pour ne pas faire fuir les élèves de club, je les laisse faire leurs projets à eux, j'interfère le moins possible. On a même enlevé le mot "lecture" du nom de club, trop risqué !
Mais du coup, on ne monte plus de projets ensemble, on ne fait plus de vidéos de groupe, on ne crée plus de fausses émissions de télé collectives, on ne fait plus l'école buissonnière pour aller choisir des livres à la librairie. Et l'image du club se délite, son identité disparaît.

Il faut que j'essaie de recréer un esprit collectif :
- Trouver une idée fédératrice : un projet unique, une vidéo ou un journal auquel tout le monde collaborera. Je vais opter pour commencer pour le journal, les élèves étant déjà partis sur des petits projets. On verra l'an prochain.
- Refaire des sorties ou organiser des rencontres, et tant pis si c’est une galère à organiser, et que les élèves ont des cours à rattraper.
Photo personnelle
Sortie librairie pour interviewer les libraires.

Et il faut que j'arrive à ce que des élèves viennent (ça parait bête, hein !) :
- Qu'ils sachent que ça existe. Et c'est pas gagné ! Parce que les affiches, n'est-ce pas... Alors quoi faire de plus ? A part passer dans toutes les classes plusieurs fois pour en parler, je ne vois pas. Le marque-page, peut-être ? cf plus bas.

- Donner envie aux élèves de venir. Visiblement, mes TUC ne suffisent plus ! Un collègue va manger à la cantine avec les élèves du club lecture, c'est une sacrée bonne idée. En plus, cela donne une visibilité au groupe.
Pour cette année, je laisse tomber le prosélytisme, mais l'an prochain, il va falloir de la pub et un super projet pour relancer la machine. L'expo Harry Potter postée par une collègue m'attirerait bien ! Du sacré bon boulot ! J'aimerais associer les élèves à la création d'une expo de ce type.



Idée 2 : Pour cette communauté il faudrait un outil de communication fédérateur et durable.

Fédérateur pour faire exister le groupe, et durable pour que les anciens élèves (ou les 4e-3e qui ne veulent plus venir manger des TUC...) continuent à se référer à nos idées de lecture. C'est donc un outil qui peut servir pour aujourd’hui, et pour demain.

Parmi les options possibles, d'ailleurs cumulables :

- Une rubrique dans esidoc, que les anciens élèves pourraient continuer à aller voir ?

- Un bulletin d'info envoyé par courriel ? via Pronotes ? via Folios ?

- Une page facebook ? Elle existe déjà, mais je suis la première à leur dire ne pas s'abonner, de ne pas mettre de commentaires pour ne pas s'exposer... qu'on peut y aller sans avoir de compte...

- Un journal littéraire, avec des conseils de lecture rédigés par les collégiens, disponible en ligne et à la bibliothèque ? Tiens, ça, c'est une idée ! Je suis déjà lancée, je vous en reparlerai ! Je pense utiliser un compte ouvert Madmagz en payant la somme nécessaire à la fin d'un magazine pour obtenir le pdf à imprimer.


Idée 3 : Il faudrait davantage faire connaître les sites qui donnent des idées de lecture, ou créer nous-même des outils

Une idée toute bête que j'ai pratiqué pendant longtemps, et laissé tomber à tort, alors qu'il permet de cibler les lecteurs : créer des marque-pages avec des infos, des sites, les RDV programmés... Les imprimer sur du bristol (attention toutes les imprimantes ne supportent pas cette épaisseur de feuille) et les faire décorer par des élèves, c'est encore mieux.

On peut aussi faire des bulletins A5 "Vous avez aimé ceci, vous aimerez cela" ou "vos parents ont aimé vous piquer ceci, faites-leur lire cela". J'en ai des tonnes dans mes vieux fichiers. Les lecteurs aiment collecter ce type de bulletins. Ils les conserveront, et qui sait, les retrouveront plus tard, dans quelques années.
Si le titre est en caractère à remplir avec des couleurs, les Z adoreront mettre de la couleur, et cela fera d'une pierre deux coups : ils connaîtront l’existence de ces bulletins. A refaire, donc !

On dépouille déjà les sélections des magazines, mais je ne leur ai pas encore fait utiliser des sites comme Babelio. On pourrait aussi chercher des chaînes de booktubeurs.

Logo site
Un des sites à faire connaître

Et pour le point 6, "Qu'il continue à trouver des idées de lecture APRES le collège", on fait quoi, alors ??

Suite au prochain épisode. Il faut déjà que je mette en place les idées de la semaine !
Mais j'ai des pistes ! Et elles sont à chercher du côté de l'outil de communication fédérateur si on a réussi à le créer, du côté des libraires et bibliothécaires, et des collègues de lycée. Il va falloir créer des passerelles.


      Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
      Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage...


mercredi 22 mars 2017

Faire lire, c'est pas sorcier ! Faire qu'ils continuent à lire ? Ce serait magique !


Couverture
La brochure des librairies Sorcières de l'année de mon Bac :
j'avais mis le poster dans ma chambre !
J'ai déjà expliqué ici que les projets lecture comme j'en ai fait pendant des années ne servent sans doute à rien. J'ai d'ailleurs arrêté de me culpabiliser de ne plus mettre en place ces projets lecture traditionnels et souvent d'ampleur.

La remarque d'un ancien élève, croisé samedi à la librairie (pas mal, non ?), m'a fait cependant me reposer des questions sur les projets à mettre en place.
"Je continue à lire, mais ce n'est pas facile. Je ne sais pas quoi lire. Dans le CDI de mon lycée, ce n'est pas pareil qu'au collège. Il n'y a pas de relation humaine comme il y en avait au collège."

Par "relation humaine", faut-il entendre :
- participation à une communauté de lecteur : il a participé activement à l'organisation du Mangamado, notre ancien prix manga, et à tous les moments forts de la vie d'un CDI, rangement, déplacement d'étagères, organisation de projets...
- le fait que, le connaissant bien du fait de tous ces projets, je ne l'ai pas lâché, lui et ses mangas, de la 6e à la 3e.

Il avait fini par se lancer en 3e dans les romans de SF, de fantasy. A la librairie, il avait un manga sous le bras. A-t-il essayé de lire autre chose depuis deux ans ? Et à qui a-t-il osé demander un conseil ?

Alors, qu'est-ce que je pourrais mettre en place pour que les lecteurs de 14 ans ne lâchent plus jamais la lecture ?
Je me suis déjà posé cette question mille fois, j'ai déjà essayé d'y répondre, notamment ici. Mais même si je suis sur la voie, il y a encore des choses à faire. Sérions les problèmes, et commençons par le commencement.


La première question à se poser, c'est comment faire lire des collégiens. Et ça, franchement, c'est pas sorcier !

Pour faire lire des collégiens, il faut mettre dans sa marmite, sous leurs yeux et dans leurs mains :
1- Des "bons" livres adaptés à tous les niveaux de lecture : des romans qu'on ne peut pas lâcher, des beaux albums, des livres documentaires étonnants...
2- Les avoir lus (ça parait bête, hein ?)
3- Ne rien dire quand un "grand" lit un "petit" livre !
4- Bien connaître les élèves
5- Les considérer comme des lecteurs qui ne prennent plus le temps de lire, et surtout pas pour des non-lecteurs. Donc, il faut leur donner du temps de lecture sur place, créer des moments de rencontre avec des histoires, tourner le dos pour les laisser tranquille, et croiser les doigts.
6- Les mettre en confiance depuis la 6e, pour qu'ils reçoivent nos conseils de manière bienveillante

Slogan Librairies sorcières
Slogan Librairies Sorcières
Et dans la marmite des collègues :
7- Qu'ils les emmènent choisir des livres
8- Qu'ils leur donnent du temps pour lire sur place (je n'ai plus de classe en cours régulier, donc la balle n'est pas dans mon camp !)

Et c’est tout !
Bon, on pourrait rajouter qu'ils sachent lire, que ce ne soit pas trop douloureux de déchiffrer un paragraphe et de s'en souvenir, qu'ils comprennent le vocabulaire, les effets littéraires de type flash back, les récits à deux voix... Mais ce n'est pas dans nos missions à nous. Et c'est utile pour qu'ils progressent en lecture, pas pour qu'ils aiment lire.




Par contre, si on veut que ces collégiens lecteurs lisent le soir, et encore mieux, devenus lycéens puis adultes, qu'ils continuent à lire, c'est plus complexe. 


Il faut...

Suite au prochain épisode ! Je peaufine mon plan de bataille avant !
Et puis comme ça, ça fera un billet un peu moins long...