vendredi 27 mai 2016

Les libertés en 4e, un parcours du combattant numérique !

Après 4 classes et moult débriefing, voici le bilan de nos séances sur les libertés en 4e. 
L'idée était de leur faire réaliser un padlet pour appuyer un exposé à l'oral. J'avais suggéré l'utilisation d'outils numériques collaboratifs, pour s'amuser un peu. Je remercie mes deux collègues d'EMC qui ont bien voulu s'amuser avec moi.

RETOUR SUR LES 4 ESSAIS


Clairement, la 1ère classe a essuyé les plâtres numériques !
C'était notre première expérience du padlet, on a eu "quelques" soucis de connexion. Par exemple, le lendemain, les textes écrits la veille n'étaient plus accessibles. Ben oui, il aurait fallu créer un compte pour la classe, et que les élèves soient connectés... Après quelques essais, on a opté pour la création d'une adresse laposte pour chaque classe, avec un mot de passe facile à retenir. Comme ça c'est fait pour 10 ans. Ceci dit, je me suis rendue compte après coup que pour padlet, on peut indiquer une adresse fictive, ce qui pourrait faciliter la tâche.

La 2e classe a eu les mêmes consignes, mais on était au point côté numérique.
Tout s'est donc bien passé. Mais quand on a regardé à tête reposée leurs travaux, et alors qu'on était a priori contents, on s'est rendu compte que c'était d'une grande pauvreté. Le fait de passer directement de google au padlet a créé des exposés beaux, ça y'avait rien à dire, mais vides de sens. Il fallait trouver un moyen de faire passer le sujet par les cerveaux !

Pour la 3e classe, on a présenté les consignes sous forme d'infographie.
Document personnel
On a également essayer de rendre plus concret le sujet, en les orientant vers des grands personnages dont il fallait faire le portrait et indiquer l'engagement pour une liberté. On s'est dit que ce serait plus facile de partir d'un personnage que d'une idée.
On a ensuite intégré une étape "document de collecte collaboratif" sur framapad, une lecture aux tables des recherches imprimées, et ensuite seulement la création des padlets. Le tout en collaboratif. Mais il a fallu rajouter deux heures de travail en classe.

Ce sont les élèves qui ont créé tous seuls leurs documents (cf billet) et les ont rajoutés sur les sommaires de la classe. Il ne fallait pas qu'ils aient les deux pieds dans le même sabot...
Travail d'élèves
Pour l'insérer dans un blog, bon courage ! Pour le voir en vrai
https://padlet.com/4b_mathurin/70bg46lq4qmv 

Tous les liens étaient rassemblés dans un padlet sommaire dans esidoc, donc faciles à retrouver à la maison pour continuer le travail.

Une heure d'étude leur a été réservée (cf une de mes nouvelles modalités de travail), et ils ont été nombreux à venir.

Pour la 4e classe, la seule modification a été le rajout d'une liste de documents à consulter dans l'ordre : dictionnaires papier, encyclopédie en ligne, manuels, livres doc et articles (via esidoc). Tout le monde était soulagés de ne pas être lâchés sur le net, "madame, on trouve rien, on comprend rien !"
Du coup, je vais racheter plein de livres doc et de dictionnaires encyclopédiques !

Quant aux exposés à l'oral, ça a été épique ! C'était a priori les premiers de leur existence... Il aurait fallu prévoir une 2e heure d'étude réservée pour les aider à les préparer.

Travail d'élèves

BILAN 

1er constat : le document de collecte intermédiaire a été déterminant sur la qualité des padlets, les informations nécessaires y étaient, le travail de recherche a été plus abouti, et magiquement, les élèves citent leurs sources !
https://padlet.com/4b_mathurin/Bookmarks

2e constat : l'étape de lecture des documents sur place est à conserver. Il faut les obliger à LIRE ! Et le profdis circule pour les aider à comprendre, trier.

3e constat : même en 4e, il vaut mieux les guider sur les documents à consulter, ne pas les laisser sur google tout de suite. Commencer à l'ancienne, par les dictionnaires, encyclopédies en ligne, documents papier du CDI via esidoc (livres doc, articles de magazines) et manuels.

4e constat : ils ont besoin d'être entraînés à l’oral.

5e constat : quand on prévoit une heure d'étude réservée, ils viennent. Pas tous (heureusement j'ai envie de dire, parce que gérer seule une classe entière sur les ordi, c'est pas de la tarte !!), mais ils ont été globalement sérieux et assidus.

6e constat : ils ont aimé

7e constat, le seul négatif : ce sont les meilleurs élèves qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu, ce qu'il faudrait essayer de gommer. La tâche complexe était trop complexe pour les plus faibles.
D'où l'idée de la différentiation dans le cadre de ce type de travail : on pourrait créer des équipes à profil, où les plus forts seraient moins guidés, les plus faibles davantage (sujet plus facile, déroulement du travail plus détaillé, étayages plus fréquents). De l'AP, c'est ça ?


POUR UNE PROCHAINE FOIS 


Une idée m'est venue à l'écoute des groupes à l'oral. On voyait qu'ils étaient perdus, et qu'ils ne voyaient pas trop quoi dire, à part lire leurs textes. On pourrait donc les guider avec un contenu plus structuré (et les habituer à une mobilisation d'idées du même coup) :
- Où ? mettre en évidence le lieu de l'action, avec une carte
- Quand ? mettre en évidence la date
- Qui ? portrait et carte d'identité RAPIDE du personnage concerné
- Quoi ? quel événement, quelle oeuvre d'art, quel discours ?
- Vocabulaire spécifique défini : ségrégation...
- Rattachement clair à un engagement, un combat, à une notion de type "liberté de..." : MLK s'est battu pour l'égalité des droits entre les noirs et les blancs

Je pense que cela simplifierait les choses pour les plus faibles, et simplifierait aussi la présentation à l’oral. Une sorte de carte heuristique illustrée, qui pourrait même s'imaginer à la main. Du coup, exit le padlet.

Et bien, en voilà une belle activité ! Il y a eu plein de ratés, mais les collègues sont OK pour reprendre l'an prochain. On sera rodés, les documents et le déroulé sont prêts, ce sera du gâteau.
Sauf si d'ici là me vient l'idée saugrenue de leur faire tester ThingLink... Non, ça , je le réserve à la prof d'allemand. Elle a eu l'air tentée...

vendredi 20 mai 2016

Rester positive ! Garder la patate !

Non, je ne scannerai pas les extraits de manuels qui m'ont fait bondir ces jours-ci, à grands coups de "n'hésitez pas à solliciter votre professeur documentaliste pour l'exposé EPI". Oui, n'hésitez pas, je poserai mon journal pour vous aider. Ou dans un manuel de 6e : "attention à choisir un bon site". Allez les enfants, ouvrez bien les yeux !

Je préfère rester sur une bonne impression. Par exemple, sur tous les projets que les collègues prévoient avec moi pour l'an prochain ! En bas du message, quelques extraits du tableau que je suis en train de remplir avec eux, et que je diffuserai quand il sera validé par tous.

Mes collègues sont formidables, les vôtres le sont forcément aussi. Soyons forts (experts, quoi !), ramenons notamment de la progressivité, rassurons en remettant à l'honneur la lecture, les livres documentaires papier et les feutres, et restons souriants, tout va bien se passer.
Savez-vous d'où vient ce slogan ?
Un peu d’histoire avec https://fr.wikipedia.org/wiki/We_Can_Do_It!  
Retour sur la méthode :
- Faire la liste de ce qu'on fait actuellement tout seule, et voir à quelles disciplines et programmes on pourrait le rattacher
- Sacrifier ce qui peut l'être
- S'appuyer sur quelques disciplines (et pas collègues ! pas de copinage dans mon système, c'est trop facile, et pas du tout démocratique pour les élèves), en listant quelques projets qui ont déjà lieu, et sur lesquels on peut s'appuyer. Obtenir l'accord de principe des collègues, en spécifiant les compétences EMI et une progressivité. Ne pas attendre une réunion plénière où on mettrait les pieds dans le plat : "et alors, maintenant, qui fait quoi ?"
- S'appuyer sur quelques collègues qui nous donnent la patate, aiment bien causer pédagogie, refaire le monde et débriefer sur les activités passées, pour nous aider à réfléchir et débroussailler le chemin. Et qui acceptent d'entendre la doc pleurnicher sur son sort, puis se regonfler à bloc, puis repleurnicher... Merci à vous tous, courageux samouraïs qui osez passer la porte du CDI par tous les temps !
- Présenter ensuite le tableau déjà bien rempli en réunion plénière, en indiquant les cases qui restent vides, les points d'interrogation, et indiquer que si les collègues veulent que ces compétences soient vues... et bien... "qui fait quoi ?"
- Ne pas faire peur avec un tableau trop éloigné des connaissances des collègues. Pensons que l'EMI est pour la plupart une découverte. Si on leur sort les beaux tableaux EMI qu'on voit fleurir en ce moment, avec des intitulés qui ne reprennent pas les programmes, qui ne sont pas rangés pareil, et qui ont 15 colonnes, gageons que notre message aura du mal à passer sereinement ! On peut peut-être attendre 2 ou 3 ans pour ces tableaux, et proposer un tableau double entrée simple : j'enseigne telle matière, dans tel niveau, regardons dans UNE case ce que la profdoc propose que je prenne en charge. Ouf, soulagement dans la salle !

Prévoir des issues de secours :
- Si un projet ne respecte pas la progression prévue, on n'y participe pas. Si les élèves viennent au CDI l'avancer, et qu'ils n'y arrivent pas, ne pas les aider ("demande à ton prof"). Je l'avoue, je ne suis pas une très gentille dame du CDI.
- Si personne ne veut rien faire finalement le moment venu... non mais des fois, vous n'essayeriez pas de me briser le moral, là ? Et bien ça ne marchera pas, parce que rien qu'avec les projets suivants, je fais mieux qu'aujourd’hui toute seule ! 

Extraits de mon tableau magique, avec des projets déjà tous testés et validés :
- EMC 6e : exposé à la main format A3, individuel, sur le droit des enfants. Lecture de livres doc, choix d'une illustration, texte documentaire sur l'illustration, texte narratif sur le choix de l'illustration, slogan. Pas d'ordi !!
- SVT 6e : compte rendu photo (libre office dessin) de la sortie de début d'année dans la cour intérieure du collège, avec prise de photos, récupération, insertion, réduction sans déformation, mise en page. Pas de recherche doc !
- Français : exposé sur un auteur, individuel A4 à la main. Recherche doc dans dictionnaires et livres du CDI (cf esidoc) + recherche simple d’illustrations dans google image, copie dans un logiciel de TT, mise à la bonne taille, impression, découpage, collage. Vous avez vu, on mélange les difficultés, mais pas trop !
- EMC 5e : exposé à la main, format A3, en équipe, sur la discrimination (à partir d'articles de presse trouvés sur google actualité, avec analyse du fait divers, explication à l'oral du problème soulevé. On rajoute la référence à la loi). Capture d'écran de l'article pour mettre un extrait en illustration de l'exposé.
- EMC 4e : exposé avec outils numériques collaboratifs et document de collecte (framapad + padlet), sur les libertés. Compte rendu détaillé à venir. On a déjà testé.
- Physique chimie 5e et 4e : compte rendus d'expériences scientifiques, prise de photos lors de l’expérience, mise en page dans libre office dessin (en équipe de deux en 5e, puis avec des outils collaboratifs en 4e pour la répartition du travail dans l'équipe)
- en court de calage : petites recherches simples en langues, dans les livres doc en 6e, puis sites Internet ensuite. Pourquoi pas une carte thinglink à partir de la 4e avec des commentaires audio préparés en cours mais enregistrés à la maison, et une étude des outils de traduction en ligne. Mais riend 'ambitieux, des recherches d'1h, avec un demi-groupe, pendant que l'autre fait de l'oral avec le collègue, par exemple.

Et vous avez vu ? Pas d'EPI, pas d'exposition à monter dans une salle qu'on n'a pas, pas d'intervenant extérieur à aller chercher à la gare... Oubliez la presse, c'est pas vendeur, juste efficace pédagogiquement. Rien de nouveau, finalement, sauf qu'enfin, je ne les ferai pas seule. Des réalisations simples, qui seront affichées sur mes fils à linge avant d'être réunis en livres géants pour une consultation par tout le monde. Et bien sûr, ils auront été photographiés pour être mis en ligne par mes coachs. 

Je ne vous ai pas parlé de mes coachs numériques ? Et bien ce sera pour la prochaine fois. 


vendredi 13 mai 2016

Tableau de compétences EMI telles qu'elles apparaissent dans les programmes (c'est bien sérieux, ça, comme titre !)

Après les possibilités concrètes d’intervention du profdoc à la rentrée 2016, une fois supprimées les fameuses "heures CDI" (cf message précédent), voici la suite des documents que je diffuse au compte-goutte au collège.


Je n'ai trouvé nulle part d'affichette simple pour présenter tous les fameux parcours. Pourtant, il va bien falloir que les élèves visualisent leur existence.
Alors j'ai créé ça, en reprenant des logos plus ou moins officiels. En attendant mieux. Je sais que la mode est aux infographies, mais un petit libre office dessin, c’est pratique aussi !


J'ai modifié un tableau de compétences EMI qu'on nous a diffusé en formation. J'ai essayé de le simplifier, afin de ne pas faire trop peur à mes collègues. Je trouve que c'est déjà assez impressionnant quand on découvre cet univers merveilleux ! Et je trouve que finalement, ce que je fais avec les élèves est totalement dans ce tableau, pas besoin de m'appeler autrement qu'EMI, ça colle assez bien. Il faut "juste" rajouter les dimensions culturelles (lecture, art) et les éléments "liberté, collaboratif, ouverture" et on a le prof-doc.

Voici le tableau dans une version modifiable, avec une colonne prévue pour indiquer ce qu'on a prévu de faire. J'ai grisé des trucs qui ne me semblent pas indispensables à envisager.

A venir, ce même tableau avec les "micro-projets progressifs sur les cycles" que je suis en train de planifier avec mes collègues. Je suis aux anges (et soulagée...), ça se boutique bien, ils sont partants, demandeurs et je me demande bien pourquoi je n'ai pas fait la tournée des popotes avant !
J'ai aussi rédigé un document d'accompagnement de la recherche documentaire, pour baliser les choses.

Allez, week-end !

dimanche 1 mai 2016

Des solutions pour voir la rentrée 2016 en rose (Le sursaut version 2)

Des solutions se précisent.

Avançons avec le sourire !
Je suis persuadée que si les collègues sont briffés par leurs inspecteurs (et pour l’instant, ils ne le sont pas !!), cela ne peut qu'être mieux pour nous et pour les élèves. Si cela ne marche pas, cela ne sera pas de notre faute. Et là, on m'entendra râler !!!
Mais je veux encore croire qu'avec la complicité, l’implication et la compréhension de tous, travailler mieux reste possible. Cela fait tellement longtemps que j’attends de pouvoir travailler comme ça !
Cela pourrait enfin être chose faite, grâce notamment au référentiel de progression rédigé dans l'académie, présenté en formation, et sur lequel nous allons pouvoir nous appuyer pour mettre en place l'EMI. J'avais finalement baissé les bras trop tôt, je me rends compte que beaucoup de mes collègues sont partants.

Cela fait des années qu'on regrette côté profdoc de ne pas avoir davantage de collaborations et de progressivité. On ne va quand-même pas demander à continuer à pouvoir travailler seul ?? 

Pourquoi demander à tout prix
à continuer à travailler seuls ?
C'est paradoxal, à l'heure où tout le monde se met à travailler ensemble, plus ou moins volontairement. Profitons de la fête ! Et tant pis si certaines notions passent à l'as. Les priorités, c’est que les élèves cherchent, lisent, comprennent, viennent au CDI, aillent à la bibli, travaillent en groupe, utilisent des outils numériques. Pas qu'ils puissent définir fiabilité et data center. Et n'oublions pas la culture et la lecture, il n'y a pas que l'EMI dans la vie.
Pour ma part, je vais proposer à mes collègues une progression basée sur quelques projets simples et carrés renouvelés chaque année, en m'appuyant sur quelques disciplines, différentes selon le niveau. D'autres pourront s'y rajouter, à condition qu'ils respectent la progressivité retenue, et je serai amenée à refuser de participer à des projets si j'estime qu'ils sont incohérents du point de vue info-doc-com. J'ai peur que ce soit le cas de beaucoup d'EPI, par exemple. Les collègues les envisagent sans connexion avec les apprentissages préalables de ces compétences. On verra bien, il faut qu'ils fassent des essais de leur côté, et on ajustera dans le temps. A moi de garder une trace de tout ce que je vais entendre : « ils ne savent pas faire ceci, ils sont perdus dans »...

Il faut aussi réfléchir à la pérennité de notre intégrité mentale ! 

Attention au burn-out !
J'étais habituée à gérer deux activités différentes par semaine, pour passer des notions bien précises et progressives, avec une préparation et des documents à prévoir identiques (6e, 5e). De temps à autre se greffait un autre projet, qui pouvait se permettre de demander une autre logistique. Si je perd ces deux activités de base auto-gérées, et si je demande aux collègues «Et en 6A, qu'est-ce qui te tenterait ? », je vais me retrouver soit avec des dizaines de projets différents à gérer, soit avec rien ! Dans les deux cas, mon cerveau va exploser. L'idée d'une démarche simple et unique de RD, et d'une harmonisation des projets sur les niveaux me semble donc médicalement indispensable.



Il faudra que je présente cette progression en Conseil pédago, en pléniaire. Il faudra qu'elle reçoive l'agrément des collègues. 

Faudra-t-il que je pleure ??
Si les inspecteurs ne leur disent pas que l'EMI est dans leurs programmes et ne leur demandent pas des comptes, cela risque d'être difficile pour des nouveaux collègues profdoc. J'espère que de mon côté cela se passera bien, même si je suis loin d'être assurée que la collectivité estimera importante une coordination/harmonisation sur ces compétences info-doc-com.

Je vais rédiger des documents les plus simples possibles, pour ne pas rajouter de la complexité à la complexité. Je mettrai tous ces documents sur un padlet dans esidoc, à la manière des bac à sable des formations. Je vais m'appuyer sur le terme EMI, le seul présent officiellement dans les programmes.



A venir : un tableau avec les compétences EMI de tous les programmes (merci les formateurs), une harmonisation de la démarche de RD (pour ne pas se noyer), une progression des outils et des notions (pour ne pas perdre les élèves), une proposition de répartition des tâches entre profdis et profdoc (pour ne pas perdre notre âme).

Mais pour l'heure, voici mes solutions pratiques, concrètes et pas utopiques pour travailler AVEC les collègues et pas tout seul, et s'impliquer nous aussi dans la réforme.



Changer de cadre grâce à la réforme, c'est chouette !
(Je ne sais pas si j'arrive à faire croire que je suis zen...)


Cadres d’intervention (partant du principe que les heures-CDI
sur heures d'étude sont désormais impossibles)


1- Heures de cours des collègues

- Quelques recherches documentaires SIMPLES prévues d'une année sur l'autre : Français 6e, un autre 6e souhaitable, Langues 5e 4e, SVT
- Quelques recherches documentaires COMPLEXES (avec production finale) prévues d'une année sur l'autre : EMC 6e 5e 4e, Langues 5e 4e, SVT
- Compte-rendus scientifiques pour faire utiliser des outils numériques, progression sur le cycle 4
- Recherche documentaire supplémentaire selon le souhait ponctuel des collègues (si ce projet respecte la progression, le profdoc peut s'associer)

2- Heures de Vie de classe

(Quelque soit le cycle, il est indiqué dans les textes « un minimum de 10h par an », sans mention de maximum. On pourrait donc faire inscrire l'heure à l'année, le PP prenant en charge certaines des heures de semaine A, les heures de semaine B étant notées « Selon projets »)
- En 6e, de septembre à la Toussaint, pour l’initiation CDI (classe entière, une semaine sur deux, ce qui n'est pas idéal, mais mieux que rien). Pourrait être consacré à la découverte des règles de fonctionnement du CDI, ses règles de vie. Doit être associé à des heures avec un enseignant (cf point précédent) pour les outils de recherche et les notions info-doc à passer en 6e (Domaine 2 du socle, méthodes et outils pour apprendre)
- Projets ponctuels avec l’infirmière, CPE, l'AS : harcèlement, réseaux sociaux, santé... (Parcours éducatif de santé)
- 3e si le PP veut qu'ils viennent travailler sur les métiers, rédiger leur dossier de stage... (Parcours avenir)

3- Heures d'étude « réservée » pour l'avancement du travail personnel dans le cadre d'un projet

(cf domaine 2 du socle, organisation du travail personnel)
- En parallèle d'un travail de recherche et/ou de mise en forme multimédia, prévoir des heures d'étude où le CDI est réservé à l'avance à la classe. Les élèves prévenus peuvent en profiter et avancer leurs recherches, leurs lecture, les enregistrements, la mise en page... Cela pourrait compenser les heures-CDI qui étaient jusqu'ici prises pour avancer un projet commencé en classe.

4- Périscolaire : étude, clubs (sur la base du volontariat)

- coach numérique (Parcours citoyen + domaine 2 du socle)
- sortie à la bibliothèque, rencontre avec un libraire (Parcours artistique et culturel)
- activité poésie, débat autour de livres avec l'infirmière... (Parcours artistique et culturel)

5- Journées à thèmes, à la manière d'une sortie scolaire ou d'un intervenant extérieur

(si on n'arrive pas à décider nos collègues sur les projets à caractère culturel ou médias, et qu'on ne veut pas sacrifier trop de projets et de partenariats qui avaient lieu depuis longtemps)
- Sortie à la bibliothèque, rencontre avec un libraire, un illustrateur... associé à la réalisation d'un exposé
- Journée autour des médias lors de la semaine de la presse
- Journée de rencontre autour de la lecture de livres, d'albums, de poésie, avec des bénévoles, associé à un travail d'exposé à l'oral (présenté aux bénévoles)