mardi 24 septembre 2019

Dans la famille "autorisations parentales", je demande les 2019 !

Voici la collection automne-hiver 2019, encore plus simple à remplir pour les parents, et encore plus simple à dépouiller pour nous. Toujours dans le respect de la protection des droits d'auteur et d'image des élèves.

J'en entends qui disent que ce serait plus simple de ne rien demander, parce que bonjour la gestion pour le référent numérique, tout ça pour un malheureux exposé publié sur le site du collège ou dans le hall du cinéma local, ou pour la tête du gamin sur les murs du CDI !
Ouais, mais si le référent num est aussi profdoc, donc un chouilla tatillon sur ces sujets, et bien, on distribue des feuilles et on les dépouille, même si c'est pas facile !

Pour retrouver l'historique de la démarche, c'est ici.



Les usages "peu engageants"


Version 2019-20, distribué en début d'année à tous les élèves

Cette première demande d'autorisation est distribuée à la rentrée.
Elle couvre les travaux publiés sur le site du collège ou à l'extérieur lors d'expo en artpla, notamment, et les visages et voix diffusées en interne. Tout ce qui n'est pas trop engageant. On demande donc à l'année, et pas au coup par coup. Vous imaginez, sinon ? Je suis tatillonne, pas maso.

Pour les enregistrements en langues ou français, qui servent pour les évaluations ou qui restent dans la classe, on explique que c'est pour le travail, donc pas d'autorisation nécessaire, il n'y a pas diffusion ni conservation. J'incite quand-même mes collègues à mettre un mot d'explication aux parents, pour expliquer la démarche. Si on demandait l'autorisation, on se mettrait potentiellement devant le risque d'un refus de parents, et dans ce cas, comment fait le collègue pour évaluer l'élève ?
Par contre, si l'enfant lui-même refuse, par crainte par exemple du regard des autres ou de moqueries, on doit respecter sa demande et ne pas aller contre sa demande. On l'évalue alors autrement.


Moins de choix


Les feuilles d'autorisation de l'an dernier avaient trop de cas de figures différents, les parents disaient oui/non de manière différente pour chacun (c'est normal puisque c'était prévu) ce qui s'est révélé impossible à gérer ensuite. J'ai donc décidé que cette année, c'est soit oui, soit non. Avec quand-même une différence entre les travaux écrit et la voix/visage, qui est plus impliquant pour l'élève.

J'ai retiré la mention des 4 années conservées. C'est parfois moins, parfois plus, autant ne rien dire. Et le mentionner ne fait pas partie des obligations légales. Par contre, il faut faire figurer qu’on peut toujours faire retirer après coup.

Il y a encore trop de texte, et c'est un peu compliqué pour les parents, mais je n'arrive pas à faire plus simple (ouais, bon, on se refait pas, hein !). Ceci dit, quand on compare avec les modèles Eduscol, je trouve que je ne m'en sors pas trop mal...
J'ai demandé aux collègues de le lire et de l'expliquer aux élèves, j'ai proposé mon aide. J'ai dit que c'était l'occasion de faire de l'EMI avec un cas pratique concret, maintenant que tout le monde doit le faire, hein !
J'avais écrit l'an dernier que la version deux côtés permettait de conserver une trace dans le carnet. Bon, ça, c'est quand on ne me rend pas la feuille entière, et je pense pouvoir parier que dans le cas où j'ai récupéré la moitié de droite, la gauche est certainement à la poubelle, et pas collée dans le carnet. C'est pas bien grave !

Diffusion aux collègues


Bon, on a récupéré, on a dépouillé, et on s'apprête à diffuser le résultat de notre grande consultation.
Tiens, je me note dans un coin de ma mémoire que l'an prochain, je donnerai à chaque PP un dossier pour les ranger (avec "merci de ranger par ordre alphabétique" écrit en gros !) et une liste des élèves pour qu'ils cochent eux-même avant de me les rendre. Je vais gagner un dimanche !

Si toute la classe en début d'année a dit "oui", j'aimerais ne pas avoir à donner les tableaux entiers avec les listes d'élèves. Ce serait tellement plus simple de dire : "6A, OK pour tous les élèves, sauf image pour untel et untel".
Mais c'est sans compter sur les arrivées de nouveaux élèves, qui rendent caduques ces résumés.
On n'a pas toujours les infos des nouvelles arrivées, et surtout, on n'a pas tout le temps le nez dans nos autorisations demandées en début d'année ! Donc je ne vais pas y couper, c'est parti pour les tableaux dans un classeur en SDP. Avec quelques lignes sous chaque classe, pour rajouter manuellement le nom des nouveaux élèves.

Ah oui, sans réponse de la part des parents, on estime que c'est non, cela évite d'attendre des feuilles 6 mois ! Et puis d'ici à ce qu'on ait besoin de mettre l'exposé de l'élève en question sur le net, hein !

Image diffusée à l'extérieur


Par contre, pour les autorisations de visages ou voix publiées, alors là, on ne transige pas ! C'est autorisation obligatoire pour chaque projet différent, aucune autorisation unique de début d'année n'est possible. Il faut apprendre aux élèves (et aux adultes) à se protéger. Il faut qu'ils sachent que leur image n'a pas à être utilisée sans leur consentement.

Diffusées selon les projets spécifiques
On a trouvé deux astuces l'an dernier, pour gérer lors d'un projet les élèves "avec autorisation de photo" et les autres (ceux qui ont dit non, et ceux qui n'ont pas rendu les feuilles !) :
- si les élèves bougent : une étiquette collée sur leur vêtement, avec un appareil photo barré, pour que le photographe présent lors du projet visualise les élèves à éviter.
- si les élèves sont statiques (assis lors d'une discussion ou projection) : rassembler les élèves "sans autorisation" ensemble sur un côté de la salle, pour qu'ils ne soient pas dans le champ des photos ou films. Ou leur donner à eux des appareils photos (même si vous n'utilisez pas leurs photos, mais chut !!) pour qu'ils ne soient pas stigmatisés, façon "toi tu t'assois là et tu te montres pas trop, tu fais pas partie de la fête"...

On est malins, à Mathurin !

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