mardi 13 novembre 2018

Atelier Flash cards

J'ai évoqué dans le billet précédent la création d'ateliers collaboratifs.
Ils n'ont qu'une semaine d'existence, mais la mayonnaise a déjà pris.
Si l'atelier Minecraft a été celui qui, dès le départ, a concentré tous les regards, les liseuses n'ont pas été en reste, avec une dizaine d'élèves qui ont fait la première étape vendredi. Une poignée se sont inscrits aux Flash cards vendredi, et ont été au RDV ce midi. Et enfin, ce matin, mon premier inscrit pour la table de 7 et 8 ! Hourra, je vais enfin pouvoir les apprendre !

Commençons notre premier zoom par l'atelier Flash cards.



1ère étape, la vidéo

En attendant de récupérer les vidéos hors ligne pour les mettre sur les tablettes, j'installe devant un ordi les élèves inscrits à l'atelier (il y a un classeur). Je rajoute les enceintes mobiles USB (très pratiques pour ne pas avoir à trouver une prise de courant), je les met dans la rubrique d'esidoc des ateliers méthodo, puis on ouvre le padlet pour trouver la vidéo de Fabien Olicard sur les Flash cards.
Au CDI, c'est pas compliqué, tout ou presque part d'esidoc.


2ème étape, le jeu

Après le visionnage, je leur explique qu'on peut créer des cartes, et avec ces cartes, s’entraîner de plein de façons différentes pour retenir ce qu'il y a d'écrit dessus. Et qu'on verra ça plus tard, d'abord, ils vont jouer avec un jeu qui existe déjà, et découvrir une des façons de jouer.
Je les installe autour de la table collective. On prend une boite de Chronicards ou un Timeline (cela fait longtemps que j'ai toutes ces boites, mais je ne les avais jamais exploitées). Ils choisissent une des boites, les thèmes sont différents. Je leur explique le principe du jeu, puis je les laisse jouer.


Ensuite, je reviens vers eux, je les interromps, et on vois ensemble quel jeu ils pourraient créer. Je leur demande où sont leurs plus grandes difficultés de mémorisation dans leur travail personnel : vocabulaire anglais, dates ?

Cet après-midi, un des élèves a décidé de se créer un jeu de carte anglais, et de mettre une illustration à côté des mots, parce que lui, ça l'aide s'il y a un dessin.

3ème étape, la création de son propre jeu

Je vais mettre à la disposition des élèves qui ont fait les deux premières étapes des fiches bristol déjà découpées en petites cartes, et des enveloppes.
Je finance ce matériel avec le FSE.

Ils peuvent les garder une fois faites, c'est leur jeu de cartes personnel. A fur et à mesure des nouveaux mots à apprendre (en anglais, par exemple), ils pourront rajouter des cartes.

S'ils ont besoin de trouver des illustrations, ils sauront se débrouiller. En effet, grâce à un exposé simple fait en français, ils viennent d'apprendre à chercher des images, les copier sur un traitement de texte, les mettre à la bonne dimension et rentabiliser la feuille de papier avant d'imprimer (bientôt, un billet sur ce travail).
Et même si certains auront sans doute besoin d'un petit rappel, ce ne sera pas un apprentissage complet, et ils pourront s'entraider.
Je leur montrerai juste en plus la fonction pour trouver des "clipart" ou "dessin au trait", ce sera mieux que les photos.

On verra comment on peut jouer de plusieurs manières différentes avec leur jeu, s'ils n'en ont pas l'idée tout seul.
A ce stade, je pense que je leur ferai à nouveau regarder la vidéo de départ, on ne peut pas tout capter d'un coup, notamment les différentes façons de se servir de leurs cartes.

Personne n'est encore arrivé à ce stade, mais je pense que j'ai intéret à prévoir assez vite des bristols massicotés ! En voyant les élèves jouer au Chronicards, j'ai eu des demandes : "Madame, on peut jouer, nous aussi ?"
"Mais bien sûr ! Inscrivez-vous à l'atelier !"
Niarf niarf niarf... piégés, les gosses !
Venez jouer les enfants !

Le mot magique Minecraft avait attiré du monde, et bien voir des élèves jouer a eu le même effet. C'est plus efficace que n’importe quelle affiche !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire